
Après celles d’Uckange et de Rombas, juste encore quelques images que je ne me résous pas à archiver sans partage
De Thionville, cette façade sur laquelle on cogne une fois la gare, aux convois interminables de lourds containers débarqués des ports de la vieille Hanse, laissée derrière soi et la rivière, aux péniches taillées à la même aune, franchie par un large pont. Premier immeuble en vue, seul de son espèce, sans même approximatives copies dans la ville.
D’Hayange, me crève les yeux ces jours derniers que les rails qui traversent ma gare de banlieue proviennent. HAYANGE, écrit dessus à intervalles réguliers, il me faudrait un zoom pour montrer. Je m’amuse du fait que je n’ai jamais lu cette inscription avant d’être allée là-bas.
D’Hagondange, dimanche, heure du déjeuner, l’immensité incongrue du parking devant la mairie et les voix des déjeuners familiaux échappées par les fenêtres ouvertes des maisons qui bordent la place. Il fait lourd, le temps est à l’orage, le verbe haut. Souvenir revenu de l’affiche de cette pièce de Jean-Paul Wenzel, que je voudrais tellement voir jouer ou au moins lire maintenant, Loin d’Hagondange, au mur d’un appartement ami dans les années 1970.

De Villerupt, le regret d’y passer hors saison du festival de cinéma italien dont l’hôtel de ville pavoise déjà la prochaine édition à l’automne. Et l’animation, voitures klaxonnantes aux passagers sur leur 31, causée par les deux mariages qui se succèdent en ce samedi après-midi, à la mairie puis à l’église, remplissant ici, un temps, les parkings.

D’Audun-le-Tiche, la compréhension immédiate.



Je les avais toujours vus ronds, en terre cuite, exacte réplique agrandie (tout au plus vernissés et peints de couleurs vives) des modèles de format adapté à leur usage ancien : y faire pousser dans des conditions raisonnables d’enracinnement une plante verte d’intérieur ou une fleur sur un rebord de fenêtre, comme je le fais chaque printemps pour égayer de l’extérieur ma cuisine. Mais 






















