le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
(Page encore en chantier – il manque des liens)
Vous trouverez ici un parcours d’historienne qui part
en passant par des études comprenant
une maîtrise d’histoire, université Paris VII Jussieu, 1977 : Les almanachs en langue française publiés et diffusés en France de 1789 à 1799, sous la direction de Daniel Roche.
un doctorat de 3e cycle en histoire et civilisations, EHESS, 1983 : L’éducation des filles à Paris au XVIIIe siècle, sous la direction de Daniel Roche.
(tout cela très bien et félicitée par le jury) puis par des expériences professionnelles, longtemps diverses, variées et surtout précaires avant stabilisation au CNRS :
De 1974 à 1976, job d’étudiante à la Bibliothèque Sainte-Geneviève où je suis chargée de retirer du fonds ordinaire des ouvrages antérieurs à 1800 pour les faire entrer à la réserve des livres rares
De 1976 à 1980, job d’étudiante à la Bibliothèque nationale, salle des catalogues, comme elle était dans ce temps-là, au sous-sol du 58 rue de Richelieu, où j’intercale des fiches auteur dans des fichiers en bois sous la houlette de Paulette Perec.
Et sensiblement en même temps, de 1976 à 1981, je suis aussi vacataire dans diverses institutions de recherche :
au CNRS, pour la RCP 402 : revues et tracts surréalistes, avec Jacqueline Chénieux-Gendron et Marguerite Bonnet.
au Centre de recherche historique de l’EHESS : enquête sur les populations étudiantes de l’Europe moderne avec Jacques Revel et Dominique Julia.
au Centre d’histoire moderne, Université Paris I, avec Daniel Roche.
De 1981 à 1989, je me pose plus durablement à l’Institut national de recherche pédagogique, au Service d’histoire de l’éducation comme chargée de recherche (sur un poste de maître auxiliaire). J’y suis responsable de la « Bibliographie d’histoire de l’éducation française » publiée annuellement par la revue Histoire de l’éducation et je collabore aux recherches sur les collèges français sous l’Ancien Régime de Marie-Madeleine Compère et Dominique Julia.
De 1989 à 1996, lassée que la soutenance puis la publication de ma thèse n’améliore en rien mon statut à l’INRP, je remplis diverses fonctions à temps partiel comme
de 1989 à 1996, une charge de cours en histoire de la catéchèse, à l’Institut catholique de Paris.
de 1989 à 1992, la collaboration documentaire et rédactionnelle à une série d’émissions télévisées hebdomadaires coproduites par les éditions du Cerf, Hachette et Antenne 2. Il s’agit d’écrire une série de portraits, de 7 minutes, de grandes figures spirituelles.
de 1991 à 1995, la collaboration à la direction des ressources humaines d’un groupe industriel et de services multinational pour lequel je rédige des procès-verbaux et comptes rendus des réunions de diverses instances de dialogue social de l’entreprise.
en 1993 et 1994 je suis aussi vacataire au Collège de France, pour la chaire du Professeur Jean Delumeau.
Enfin en 1995, après 8 années de candidatures vaines dans l’enseignement supérieur et la recherche, je suis recrutée au CNRS (par la porte latérale des ITA – Ingénieurs, techniciens, administratifs) :
de 1995 à 2003 j’y suis responsable de l’équipe chargée de l’élaboration et de la publication de la Bibliographie annuelle de l’histoire de France publiée par CNRS Editions et je participe aux travaux pilotés par le Comité pour l’histoire du CNRS : enquête sur la place des femmes au CNRS depuis 1939 (avec la Mission pour la place des femmes).
de 2004-2007, je change d’air, bénéficiant d’une mise à disposition comme chargée de mission à la Mission Recherche interdisciplinaire en SHS (MiRe) de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), commune aux Ministère du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité et au Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. On y initie, anime et valorise des programmes de recherches interdisciplinaires en SHS dans le champ des ministères sociaux, de 2004 à 2006 sous la stimulante direction de Pierre Strobel.
En janvier 2008 je réintègre l’IHMC, où je reste jusqu’à mon départ en retraite fin octobre 2022.
Outre la collaboration à l’édition du journal d’un libraire parisien du XVIIIe siècle, Siméon-Prosper Hardy, sous le titre Mes Loisirs ou Journal d’événemens tels qu’ils parviennent à ma connoissance (1753-1789), huit volumes parus de 2008 à 2022 (il en reste 3 à paraître, aux éditions Hermann), j’y anime de 2009 à 2012 un séminaire interdisciplinaire “Femmes au travail, questions de genre, XVe-XXe siècle”, et y poursuis des recherches sur les allocataires de la Caisse nationale des sciences, préfiguration du CNRS dans les années 1930.
Voir les pages Bibliographie et Agenda pour se faire une idée de ce qu’il est résulté de tous ces travaux.