L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

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D’un nuancier entendu au téléphone

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Je regarde le nuancier, mon mari n’est pas là, mais je déciderai toute seule disait hier soir au téléphone ma voisine  de l’omnibus Sèvres Rive Gauche de 19h01 (depuis mon retour de vacances, quoi que je fasse, d’où que je vienne, je me retrouve tous les jours dans le train quittant le Montparnasse monde à 19h01) à un artisan qui avait fini de poser toutes les baguettes et cela rendait très bien, oui, elle en était contente même si elle ne le lui avait pas encore dit (et il s’en inquiétait).

Voisine d’âge moyen-mûr – je veux dire plus vieille que moi, mais au fond peut-être pas tant que cela -, à la mise discrète pour ne pas dire soumise, à qui l’on aurait donné le Bon Dieu sans confession. Mais sa détermination à choisir sans attendre le retour d’un mari en déplacement, donc hors de tout processus de concertation, la couleur nouvelle d’un décor partagé avec lui depuis des lustres prenait un tour transgressif qui faisait plaisir à entendre.

On sentait bien qu’elle ne prenait pas tous les jours de son propre chef une décision de cette importance et que l’artisan à l’autre bout du fil sans fil, habitué des longs conciliabules conjugaux au dessus de son nuancier, pouvait s’émouvoir d’une audace pareille. Si le dressing-room champagne ne plaisait pas à Monsieur, est-ce que l’on ne viendrait pas lui en faire reproche à lui qui n’aurait pas su doser le mélange des teintes avant d’y tremper son rouleau ? Plus rosé, le champagne, elle lui avait pourtant bien spécifié champagne rosé. Du moins le prétendrait.

Ecoutant ma voisine dont j’approuvais évidemment la résolution émancipatrice, je songeais que j’ai toujours été sensible aux nuanciers et autres albums d’échantillons de papiers peints ou de tissus, ces épuisements/mises à plat de toutes les valeurs possibles d’une couleur ou d’un motif.

Et je me souviens qu’à l’époque enfuie où l’on pouvait commander gratuitement des échantillons de tissus d’ameublement à la Redoute ou aux 3 Suisses je ne me privais pas de le faire, bien que n’en ayant nul besoin.

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sept 13, 2012

Abonnés au téléphone, 1935

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Je ne l’ai pas cherchée, je cherchais celle d’Arras, Pas-de-Calais, mais les anciens annuaires sont communiqués sur microfilms à la BnF (cote microfilm 999, communiqué en mezzanine salle X) et la bobine regroupait tous les départements compris dans l’ordre alphabétique de Maine-et-Loire à Yonne. Donc il y avait l’Orne, 61, juste avant le Pas-de-Calais, 62, et défilant à toute vitesse le film pour atteindre le Pas-de-Calais je lâche le bouton du défilement rapide trop tôt et me voilà dans des communes dont les noms me sont familiers.

Alors évidemment passer au défilement lent pour atteindre Céaucé, entre Carrouges et Cercueil (Le), et trouver la toute petite liste des abonnés au téléphone en 1935 à Céaucé (où je naîtrai 20 ans plus tard). Et la recopier : elle est si courte que pas la peine de demander si par hasard il serait possible d’en obtenir une copie et à quelles conditions.

Donc en 1935, vous pouviez appeler, en demandant à l’opératrice le

11 André (Henri), hôtelier, camionneur.

23 Bain-Thouverez, ingénieur, secteur électrique.

5 Bazile (Alexis), minotier, Ambloux.

14 Bordeau (Théodore), Hôtel Lion d’Or.

2 Boullier, hongreur.

13 Coisnon (Frédéric), Hôtel Voyageurs, gare.

12 Guesdon Ruppe, cycles, autos, électricité.

9 Guêtré, pharmacien.

3 Guibout (Raphaël), boucher.

19 Guillet, secrétaire syndicat agricole.

17 Jousse (Fernand), boucher, route de la Gare.

18 Ménage (Placide), mécanicien.

15 Morice (Victor), café Loré.

20 Pautonnier, agriculteur, château Montchauveau.

6 Piel (Paul), courtier en bestiaux.

10 Ray (Fernand), garagiste, route de Domfront.

7 Raymond, docteur en médecine.

4 Roux, docteur-médecin.

22 Taburet-Forêt, beurre et oeufs.

16 Verron (Albert), notaire.

1 Villette, grains.

Les André, Bazile, Coisnon, Guesdon, Guibout, Jousse, Ménage, Pautonnier, Piel, Ray, Dr Raymond et Dr Roux, Taburet, Maître Verron et le marchand de grains Villette, il me semble de toute enfance en avoir entendu parler le temps des vacances passées là-bas, ou même à la ville quand le camionneur André livrait les barriques du cidre production maison. Des autres, un quart de siècle plus tard, au moins chez nous, il n’était plus question (ou alors j’ai oublié).

Ce qui est sûr, c’est que je revois très bien Fernand Ray, sa salopette graisseuse et son mégot, accoté dos au mur près de la porte de son garage, Citroën, signalé par son antique pompe à essence – le garage concurrent, Renault, qui serait tenu plus tard par un Laureille (orthographe non garantie) n’avait pas le téléphone ou n’existait pas encore en 1935.

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juin 30, 2012

Mystère de Mister Louis Dupont

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Ce qu’a fait Louis Dupont pour mériter sa rue, on ne le saura pas. Fait d’armes ? Sage gouvernement de sa commune ? Ingénieuse invention ? Acte de bravoure ? Oeuvre de philanthropie ? Production artistique remarquable en son temps ?

C’est une vieille histoire, la plaque est ancienne, oubliée de plusieurs aggiornamenti signalétiques, plus du tout aux normes – ce qui ne l’empêche pas de rester lisible (quoiqu’écornée) et de remplir son office. Face à elle, je sais où j’en suis de mon tour de pâté de maisons. Mais plus personne parmi les riverains pour se souvenir de son inauguration. Ni si le nom de Louis Dupont s’était imposé sans discussions ou si, au contraire, le conseil municipal avait délibéré longtemps avant qu’une majorité en sa faveur se fasse jour. La concurrence pouvait être encore rude même si Victor Hugo et Jean Jaurès avaient été servis les premiers et avec largesse – on leur avait attribué des avenues non loin de là.

J’essaie de m’informer en recourant à un moteur de recherche, posant à mon tour une question. La requête Louis Dupont connaît 26 900 000 réponses. Embarras du choix, lequel est le mien ? Mieux inspirés, ses parents l’auraient prénommé Théophraste : les Théophraste Dupont ne sont que 113 000, ce qui ne décourage pas aussi radicalement l’envie d’en savoir plus. Louis Dupont, mal armé pour la postérité avec son nom propre si commun, restera un inconnu distingué de mon quartier.

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avr 29, 2012

Grotte marine avec poissons lumineux

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Disposée sur un buffet bas ou, mieux, au creux d’une niche amplifiant son effet, on en attendait bien plus que la lumière – mais quoi au juste ? Le premier pied de lampe venu surmonté de son abat-jour petits plissés suffisait à nous éclairer. La lumière n’était donc pas l’enjeu et celle diffusée par les ampoules dissimulées dans les profondeurs avait à percer les écailles, arrêtes, viscères des poissons, avant de nous parvenir, tamisée. A quelle abyssale illusion demandions-nous à croire ?

Tant d’années après avoir rêvé qu’un tel objet entre dans mon décor d’enfance, je guette à chaque passage dans cette rue ce coin de vitrine avec l’espoir que la grotte qui est portable, munie d’une anse, n’a pas trouvé preneur. L’amateur porte-feuille garni, entré décidé dans la boutique et ressorti avec, à bout de bras, juste du papier bulle autour. Anse laissée libre pour le transport.

Je préfère les jours où l’antiquaire éclaire la grotte – le cordon électrique bleu bien que tortillé, le courant passe – pour m’aider à percer le mystère.

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avr 7, 2012

Traversée obligatoire

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Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais moi maintenant c’est tous les jours, au moins une fois par jour, en travers de ma route, de mon trottoir devrais-je dire (et parfois même sur un bout de trottoir de rien plusieurs de ces injonctions à la suite, contradictoires)

sans que forcément la justification du dévoiement saute aux yeux. J’ignore qui en décide et selon quels critères, mais l’ordre intimé me semble parfois quelque peu abusif. Par exemple photographique dans mon quartier ces jours-ci.

Ajout du 21 décembre : on me signale que la signalétique de mon quartier banlieusard est très en retard sur celle en usage pour détourner (et retourner) les piétons parisiens, ce qui se confirme et s’illustre quand on tourne à gauche – Merci Dominique.

PS : cela fait maintenant trois ans, huit mois et des poussières de jours que L’employée aux écritures vous fiche ses billets et celui-ci est le 300e. Pour tous les échanges et toutes les rencontres nés autour du blog : merci.

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déc 18, 2011

Déstockage de rentrée

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Je n’aime déjà pas le mot déstockage pour le trop plein qu’il charrie quand les manques sont par ailleurs tellement criants. Je n’aime pas non plus de façon générale les vidéos-clubs qui en matière d’enlaidissement du paysage urbain tiennent souvent le haut du pavé. Je déplore encore la négligence qui tronque si souvent les enseignes aux boutiques, lettres ou chiffres manquants. Enfin, je n’ai jamais eu de goût particulier pour les plantes vertes et encore moins pour celles sur les feuilles desquelles on laisse s’accumuler la poussière et dont le vert tourne au grisâtre.

En résumé, cette vitrine saisie de la vitre du bus 189 me consterne mais je lui sais gré, au moins, de nous épargner l’épithète massif : le déstockage pourrait être massif et la vitrine encore enlaidie d’autant.

A tout prendre, puisque tout doit disparaître, je me demande si la liquidation totale, version tas de tuyaux d’arrosages posés à même le trottoir n’est pas moins nocive pour le paysage : un petit effort des passants, à hauteur de 5 euros chacun, pas la ruine, et tout aura vraiment disparu, quand la vitrine du vidéo-club, toujours là, ne tardera pas à vanter un nouvel arrivage…

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sept 10, 2011

Pour tous les goûts et des couleurs

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Embarras du choix ?

mais décidez-vous avant l’heure de la fermeture.

Et le grand jeu de l’été de L’employée aux écritures qui n’est pas encore en vacances : dans quelles villes touristiques françaises, l’une littorale atlantique, l’autre méditerranéenne intérieure ont été prises ces deux photographies ?  (Un indice : j’y étais passée avec les forgerons.)

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août 10, 2011

Obsolescence des caractères

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Frappée ces temps derniers, à quelques jours d’intervalle et en différents lieux (oui, c’était dans des gares), par des inscriptions de service, comme on dirait d’une note, dont la typographie m’en rappelle une autre. Et si la teneur du premier message dépasse mon entendement, ce n’est pas trop grave puisque celui-ci ne m’est pas adressé et  prend sens, du moins je l’espère, pour  ses destinataires.

Les lettres ont été  – assez grossièrement pour ne pas être alignées – tracées à l’aide d’un instrument d’écriture que j’assimilerais, toutes proportions gardées, au normographe avec lequel nous nous acharnions à calligraphier certaines pages de titre de cahiers, de matières plutôt scientifiques, au temps du collège ou du lycée. Dans cette règle large de plastique jaune orangé, l’alphabet, capitales et minuscules, les chiffres et quelques signes de ponctuation étaient prédécoupés : à charge pour nous d’encrer les échancrures pour dessiner les caractères attendus. Il me semble que normographe, porte-plume et encre de chine en petits flacons oblongs allaient ensemble. Toute la difficulté consistait à soulever le normographe, une fois la lettre tracée, et à le replacer en  bonne position pour écrire la suite du mot, sans provoquer de bavure… Avoir la patience nécessaire à la propreté de l’écriture.

Un souci dont ne s’est pas embarrassé l’auteur du dernier message, dont c’est moins l’obsolescence que l’indécision caractérielle qui est remarquable : lettres d’imprimerie (romain ou léger italique) et écriture cursive se mêlent  en joyeux désordre pour annoncer que le train ne partira pas. Lointain écho à de bien plus sévères mises en gardes à propos de PARTIE DE TRAIN RESTANT EN GARE.

Il n’est pas dit si le CHEF DE SERVICE, lui-même décalé par la pause cigarette du scribe entre le I et le C  de sa pancarte personnelle, a apprécié cette liberté de ton.

Une des inscriptions à l’ancienne prétextes à ce billet a été photographiée dans le Montparnasse monde : j’en profite pour rappeler la diffusion, sur France Culture mercredi 18 mai à 23h30 de l‘émission Du jour au lendemain d’Alain Veinstein consacrée au livre ainsi que la rencontre samedi 21 à 16 heures organisée à la médiathèque Buanderie de Clamart.

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mai 15, 2011

“Un concert baroque de soupapes”, Pierre Bergounioux sculpteur

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Grand bonheur le week-end dernier à Dax où je participais aux Rencontres à lire organisées par Serge Airoldi de pouvoir faire l’acquisition d’une précieuse plaquette “La deuxième fois”, Pierre Bergounioux sculpteur, texte de Jean-Paul Michel et photographies de Baptiste Belcour, publiée aux éditions William Blake & Co. il y a longtemps – le prix est encore en francs.

Jean-Paul Michel, à la table Willian Blake & Co., me convertit les 58 francs en 8 euros et me précise que la plaquette était parue à l’occasion de la deuxième exposition de l’écrivain “en soudeur” – là je m’autorise la formule dont Bergounioux en personne usait récemment lors de sa discussion avec Charles Juliet et Dominique Viart au Petit Palais (à écouter absolument en cliquant sur le lien : c’était magnifique).

Ce ne sont donc pas des oeuvres récentes qui y sont reproduites, mais aucune importance, ce qui comptait pour moi c’était d’en découvrir, enfin, quelques unes de plus*. Je ne connaissais guère que le Kafka de François Bon – révélé un jour d’inventaire de table de travail – et celles reproduites (en petit format) dans les marges de Pierre Bergounioux, l’héritage : rencontre avec Gabriel Bergounioux, livre d’entretiens de Messieurs Bergounioux frères paru chez Argol.

Aussi, pour ne pas égoïstement satisfaire ma curiosité que je sais partagée par d’autres lecteurs des oeuvres de papier, je  me permets de dévoiler ces quelques fortes figures toutes de tirefonds, riblons, pièces de brabants et de herses, chaînes d’attache, redondes de jougs, fers de boeufs à deux onglons, pentures de granges, coins et merlins détaille Jean-Paul Michel dans son beau texte de compagnonnage.

Et j’ouvre le Carnet de notes, le tome 2, 1991-2000 (parce que l’exposition et la publication sont de 1997), à la recherche de vacances en Corrèze, sûre que la sculpture occupera une large part de l’emploi du temps de l’homme de Gif-sur-Yvette dans sa villégiature. Je trouve sans peine. Ce sont des vacances scolaires de printemps, lundi 31 mars 1997 :

Debout à cinq heures. Courses à Meymac. L’âpre vent du nord-est est tombé. C’est une belle et tiède journée. A l’atelier à neuf heures. Je soude une chaîne d’attache torsadée en “dragon”, des personnages rectangulaires avec des chutes de chaudronnerie, dont une maternité avec un émerillon accroché au col en guise de nourrisson, des spirales de limes tiers-point, une copie d’antilope bambara dont le cou est fait d’un quadrant de charrue cranté, un concert baroque de soupapes. A quatre heures, je m’arrêterai pour éviter, comme hier, d’atteindre l’épuisement.

Nous redescendrons à Brive, avec Mam, demain matin. (page 826).

Au risque de me répéter : j’attends avec impatience de pouvoir lire la suite du Carnet de notes. Je me suis inquiétée de la date de parution du tome 3 lors du dernier Salon du livre, au stand Verdier : il est annoncé pour le début 2012, ce qui nous changera fort heureusement les idées d’une actualité lourdement électorale.

Ajout du 18 janvier 2012 : le Carnet de notes 2001-2010 est paru, c’est ma lecture en cours, je l’évoque ici.

* Les expositions sont rares mais j’en trouve néanmoins trace à Eguzon en 2006 et à Romorantin-Lanthenay en 2008.

Ajout du 15 mai : exposition Pierre Bergounioux, sculptures/Jean-Pierre Bréchet, peintures, à Nantes, aux Ateliers et chantiers de Nantes, du 9 mai au 14 juin 2011. On accède à la plaquette (illustrée) de présentation par le site de l’Université permanente de Nantes.

PS : si vous cherchez d’autres articles sur ce blog à propos de Pierre Bergounioux, ses ferrailles et ses écrits, voyez par ici :

Art de la jonquille chez Pierre Bergounioux : mise à jour 2016-2020

Un printemps bergounien malgré tout

Ouvrir l’année à Gif-sur-Yvette avec Pierre Bergounioux

Une jonquille par temps de chrysanthèmes (offerte par Pierre Bergounioux)

Tristesse des mois en -bre (selon Pierre Bergounioux)

Compression d’étés bergouniens

Lui et nous : à propos du Carnet de notes 2011-2015 de Pierre Bergounioux

Jonquilles primeures à Gif-Sur-Yvette : suite des Carnets de Pierre Bergounioux

Enfin visibles à Paris : des ferrailles de Pierre Bergounioux

Mots de la fin (provisoire) du Carnet de notes 2001-2010 de Pierre Bergounioux

Pierre Bergounioux, Carnet de notes 2001-2010, lecture in progress

Lecture en cours : Pierre Bergounioux, Carnet de notes 2001-2010

Dans Les moments littéraires, Bergounioux

Histoire, littérature, sciences sociales – et Bergounioux

D’une page 48 de Bergounioux, et tout son monde est là

Couleurs Bergounioux (au couteau)

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mai 8, 2011

La prochaine levée

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Elle est annoncée pour vendredi à 12 heures 25 minutes mais, entre nous, je n’y crois qu’à moitié.

J’hésite même un peu à confier ma lettre à cette boîte enchâssée dans la meulière du mur de l’école. Moi qui m’inquiète tellement à propos du courrier, qui arrive ou s’égare, du facteur, qui est passé ou pas encore, et si quelqu’un, par hasard, l’aurait aperçu dans le quartier ? Ou au moins son vélo, accoté contre un arbre, petit signe d’espoir. Je pose la question. Parce que des nouvelles et des réponses à mes écritures, j’en attends toujours, plus ou moins.

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mar 12, 2011

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