le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Pour tous vos travaux de “Couture à domicile”, la bonne adresse c’est celle des Passagers de la nuit sur France Culture, du 2 au 5 novembre.
Quand Thomas Baumgartner m’a proposé d’écrire pour la série “2 voix 5 minutes” qui clôture l’émission (les 5 minutes sont les 5 dernières, diffusées vers 23h40/45 juste avant Du jour au lendemain d’Alain Veinstein), j’ai été très heureuse, parce que j’aime beaucoup écouter ses Passagers de la nuit. Mais aussi bien prise au dépourvu parce que j’étais fermement décidée à ne jamais écrire une seule ligne de dialogue, par flemme d’aller à la ligne, de saisir un tiret et d’ouvrir des guillemets à tout bout de champ… Et puis quoi inventer ?
N’empêche que très vite est venue l’idée de “Couture à domicile”, un sujet qui me permettait d’utiliser les contraintes formelles de la série (continuité/discontinuité des 4 fois 5 minutes et continuité des deux personnages).
Donc “Couture à domicile”, c’est une couturière et sa cliente, quatre séances d’essayages, quatre vêtements, quatre moments dans la vie des deux femmes, en 1950, 1962, 1970 et 1975. La confiance qui s’installe et les confidences, le temps de tourner un peu pour voir si ça pose bien de partout. Attention aux épingles.
Merci à l’équipe de l’émission, à Séverine Cassar et aux deux comédiennes, Charline Paul, la couturière, et Anne-Lise Heimburger, la cliente : passé par leurs ondes et voix, le texte est bien plus beau qu’au sortir de mon clavier !
On peut encore les écouter en ligne : elles sont archivées.
PS : si d’habitude quand les Passagers de la nuit passent vous dormez, il suffit de les podcaster pour ne pas les rater.
Bon alors il serait temps que j’arrête d’engranger les podcasts sans prendre le temps par après de les écouter.
Je ne sais pas comment on fait ce genre de chose (podcaster), Martine. En tout cas, j’aimerai bien écouter votre couturière. Ca à l’air sympa ce qu’on vous a commandé là. Et la réunion CCAS, c’était comment ?
Merci beaucoup Martine. Je vais aller y voir.
Bonjour Martine,
Tu ne sais pas, par hasard, pendant combien de temps les émissions seront podcastables ? Je rentre le 5 novembre : ce ne sera pas trop tard pour podcaster la première, par exemple ?
En tout cas, je les enregistre et au besoin, j’en donne des copies… On pensera comme ça à la couturière compagne d’Amand, au livre dans votre sac, que vous lui lisiez les derniers temps, et toutes ces images qui me reviennent (par exemple aussi , ma tante “tu ne peux pas imaginer…” qui allait prendre conseil faubourg Saint Honoré pour se faire ses tailleurs dans les années 50…)
Je vais écouter ça avec… (je cherche le mot)… faim ! Et j’espère pouvoir très bientôt lire l’Atelier 62 (deux “faims”, décidément )
super ! de vous retrouver dans ” ces passagers de la nuit ” que j’écoute aussi avec beaucoup de plaisir
Beaucoup aimé les mots qui rappellent une époque passée, (rien que la pèlerine déjà) et la chute !
c’était le plaisir de cette écriture, le jeu sur ce vocabulaire lointain mais dont il reste quelque chose dans nos oreilles (popeline, plutôt que pèlerine il me semble)
Bon, ben j’ai pas encore compris comment podcaster. ça doit pourtant pas être bien compliqué.
ça y est ! Me voilà (un peu) moins bête.
Vraiment chouette
On en apprend tous les jours (je veux dire entre le texte et le discours, disons : bien que les voix des deux actrices soient, à mon goût, un peu trop semblables), mais quand même, quelle présence… et la joie qu’on vous voit d’employer tous ces mots incroyables de couturière… C’était vraiment bien, bravo à elles comme à vous, Employée…