L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

Que des sornettes

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Posted by ms on 1 août 2013 at 18:52

L’employée aux écritures, pas encore en vacances mais pas non plus bien active sur son blog bien qu’assez occupée à écrire ces temps-ci, ouvre ses carnets, pioche dedans et vous sert quelques unes de ses sornettes.

Après vérification dans mon petit Robert le terme, certes vieilli, convient : Sornette : propos frivoles et creux ; affirmations qui ne reposent sur rien. C’est bien de cela qu’il s’agit et le mot s’emploie surtout au pluriel, donc en voilà dix pour faire bonne mesure.

*****

Je vous sers mon élixir de mots : n’allez pas le boire au goulot.

Mon grain de folie pas plus gros qu’un grain de riz : pas vu pas pris.

La reine trouve que ses sujets ont le verbe haut.

L’ouvre-boîte boite cheville tordue : il a dérapé.

La nuit portant conseil se dépêche d’arriver à temps.

La girafe se tord le cou : beau sac de noeuds en perspective.

Qui va là ? j’y vais aussi, partageons un taxi.

La blanchisseuse de nuit et le marchand de sable se croisent à minuit.

Je dors en chien de fusil la bouche en cul de poule.

Pas besoin d’un père vitrier pour me tenir à carreau (je pourrais aussi me tenir à trèfle à quatre feuilles, à cœur d’artichaut ou à pique avec une tête au bout).

*****

Et je sais bien qu’il fait très chaud aujourd’hui, mais prudence, ne vous baignez pas n’importe où

Filed under variétés
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1 Comment

  • On 3 août 2013 at 16:13 PdB said

    Employée, il y a quelque choses dans le titre de ce billet qui rappel votre (et celui d’Amand pour la peine; tout comme celui de votre mère, mais par alliance) patronyme (la mienne était née Dana – le prénom de ce bellâtre, mais sympathique, qui jouait dans ce “Crime Passionnel” (Otto P¨reminger, 1946) que nous avons été voir il y a peu avec mon amie) (mais au Louxor) , et il me fait me souvenir des rires que nous avons eus avec Pierre Bourdieu (lors de son passage à la télé avec Günther Grass) où je lui faisais remarquer (il le savait évidemment d’avance et pertinemment) que dans le sien, s’il s’y se trouvait sans doute “dieu” (si vous y tenez majuscule) certes, il tenait aussi du “bourde” (voilà un homme que j’aime toujours, rencontré chez madame colette de la rue Rambuteau à l’occasion de la parution de son “sur la télé”) (je vois que vous écrivez, il en est de même pour moi) (le mois de juillet s’en est allé, mais celui d’août reste un moment : on prend date ?)

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