se soutenir parfois
certains ont du mal
visiblement
douloureusement
le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
se soutenir parfois
certains ont du mal
visiblement
douloureusement
briques et broc sous le stuc
la ville vous égare boulevard du faux-semblant
Quand on marche sur les larges trottoirs de l’avenue de France entre gare d’Austerlitz et BnF site François Mitterrand, comme cela m’est arrivé à plusieurs reprises ces temps derniers, juste avant de croiser le pont de la ligne 6 du métro quand celle-ci atteint la station “Quai de la gare”, la vue plonge sur un chantier de démolition. Pas un petit chantier, non, une entreprise conséquente s’attaquant à tout un ensemble immobilier. Il s’agit de faire vaste place nette et place au neuf : renouvellement urbain.
Des bâtiments de briques de cinq étages qui semblaient tenir encore très bien debout, n’avoir pas pris une ride. Moi j’ai toujours aimé la brique comme matériau de construction précisément pour sa qualité de résistance au temps. Alors j’ai un peu de peine à voir s’abattre ces immeubles ressemblant comme des frères à ceux de la cité dans laquelle j’ai grandi (pas étonnant, même époque de construction) et la crainte que les anciens habitants du quartier n’y retrouvent pas forcément leurs petits une fois l’opération faite.
Ce qui se profile à l’horizon est tout de même très différent.
En attendant là-bas ça casse des briques et pas de main morte.
Et pour remonter le temps, le blog ami Pendant le week-end a enquêté sur l’histoire du quartier. Merci à lui.
Marche avant. Marche arrière. Accélérer. Ralentir. Renverser la vapeur.
Comment savoir où placer le curseur ?
PS : au fait, 12 avril 2008 – 12 avril 2018, nous y sommes, L’employée aux écritures a 10 ans (malgré une certaine inconstance…), merci à vous d’être de l’aventure.
Soyez un peu précis : de fonds de quoi ?
d’artichauts ?
de culottes ?
de tiroirs ?
pour le fond de l’air vous repasserez
immuable
rouge.
Parmi les choses (assez nombreuses) que je ne peux m’empêcher de photographier quand j’en croise sur mon chemin dans la ville, il y a ces plaques ouvragées d’aération de caves que l’on rencontre au soubassement de certains immeubles. Si la plupart de ces dispositifs contrant le développement des moisissures en sous-sol se contentent d’être strictement fonctionnels, alignant sans prétention leurs rangées de petits trous ronds, il en existe aussi de plus ambitieux, exposant leurs découpes savantes. Ce sont ces plaques/grilles que j’engrange, celles qui se donnent de grands airs pour un filet d’air, en me demandant si s’exprimaient dans leurs dessins, à l’emporte-pièce, des fantaisies d’architectes ou si ces motifs ornementaux se choisissaient sur catalogues de tôliers métaliers, en prêt à poser.
Echantillon de ma collection avec effets tulipes et grappes de raisins.
Ajout du mardi 20 février : ce matin le blog ami “Pendant le week-end” vous en propose aussi (avec localisation et touche végétale)
Je mets à jour ma collection. Donc j’ajoute les neuf araignées de l’Ode à mère de Louise Bourgeois exposées en ce moment (jusqu’au 24 février) avec une belle sélection d’estampes, notamment sur tissus, à Paris, galerie Karsten Greve.