L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

Archives for variétés parisiennes

Cotillon etc.

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Sur les inscriptions de devanture qui entouraient le joyeux COTILLON en façade de l’établissement qui deviendrait le Grand Hôtel de Flandre puis l’hôtel des 3 Collèges situé à l’angle des rues Cujas et Victor-Cousin, il est en craindre que nous n’en saurons jamais plus. Mes espoirs sont déçus, la mise en place de nouvelles vitrines a impliqué le retrait des palissades mais, ni rue Victor Cousin

ni rue Cujas

les fragments d’inscriptions partiellement découverts ne sont hélas lisibles… L’énigme reste entière et la suite du chantier n’en livrera probablement pas la clef.

août 10, 2025

Jeu des 10 erreurs

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Aujourd’hui, 24 juillet 2025, je repasse devant cette vitrine

devant laquelle j’étais passée le 15 aout 2023

et je constate que les talons ont gagné de la hauteur et du terrain.

Pour le reste peu de choses ont changé, hormis un papillon égaré, l’esprit est le même.

juil 24, 2025

Énigme avec cotillon

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Soit l’hôtel des 3 Collèges à l’angle des rues Cujas et Victor-Cousin (Paris, Ve arrondissement) actuellement en travaux de restauration/transformation. Comme souvent lors de ces opérations le décapage des vitrines et placages divers laisse lire les traces d’occupations passées des lieux. Ainsi des façades de cet hôtel baptisé “des 3 Collèges” relativement à la proximité de son emplacement avec les anciens collèges de Cluny,  des Cholets et de la Sorbonne.  Sous son enseigne précédente de Grand Hôtel de Flandre, l’établissement des 16 rue Cujas et 8 rue Victor-Cousin à accueilli, pour un prix abordable, aux XIXe et XXe siècles plusieurs écrivains en attente de reconnaissance ou de meilleure fortune, Gabriel García Márquez notamment pour n’en citer qu’un.

Sur la façade en pan coupé juste à l’angle des rues Cujas et Victor-Cousin, les travaux actuels ont fait apparaître, lisible, l’inscription COTILLON.

En ces murs l’on a donc un temps joyeusement dansé ; le Dictionnaire de l’Académie française précise à partir de sa 5e édition (1798) que quand il ne s’agit pas de son acception première de jupon féminin, “C’est aussi Une sorte de danse. Danser le cotillon”. Les académiciens rédacteurs de la 8e édition (1932-1935) sont plus précis : cotillon “se dit aujourd’hui d’une danse avec figures variées qui termine certains bals. Danser, conduire, mener le cotillon.”

Sur les façades sur la rue Cujas,

comme sur la rue Victor-Cousin, d’autres inscriptions de même typographie et complémentaires au COTILLON se devinent. Mais les palissades du chantier collées aux façades en masquent l’essentiel. Je suis malheureusement passée trop tard et ne dois qu’à la nécessité de permettre l’accès au bâtiment d’avoir saisi le COTILLON. Passer par là régulièrement pour suivre l’avancement des travaux en espérant être là quand l’enlèvement des palissades s’imposera ?

juil 20, 2025

Soupiraux parisiens ouvragés (huitième livraison)

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Je continue à les saisir quand je les croise, ces soupiraux donnant joliment filets d’air et rais de lumière aux caves parisiennes, au bas d’immeubles le plus souvent haussmanniens. Et dès que j’en engrange cinq inédits sur mon chemin, je vous les montre. On peut dire qu’il y en a pour tous les goûts et c’est heureux. (*)

De l’élégant à volutes et fruits auquel un petit nettoyage de printemps ferait le plus grand bien,

du précieux un peu chargé,

du recherché qui laisse perplexe et dont on peine à décrypter le code ou le message

du plus reposant pour l’esprit

et du modeste se contentant de petits trous, certes savamment disposés.

(*) Pour retrouver les livraisons précédentes, passer par la septième, la sixième, la cinquième, la quatrième, la troisième, la deuxième, la première.

avr 22, 2025

Mesurer les hauts et les bas

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On croit connaître sa ville, du moins son arrondissement, a minima son quartier

et puis un jour votre ignorance vous crève les yeux.

Par exemple hier, en contournant la mairie du Ve arrondissement par la rue des Fossés-Saint-Jacques, au bas d’un mur de l’édifice devant lequel je suis passée maintes et maintes fois, je m”avise de l’existence des repères d’altitude de la ville de Paris. Faisant d’une pierre deux coups j’apprends que je me trouve à 61,253 mètres au dessus du niveau de la mer. Ce qui m’étonne quelque peu : on m’aurait demandé à cet instant précis, sur les contreforts de la Montagne Sainte-Geneviève, mon altitude, j’aurais répondu au moins 100 mètres. Je me situais plus haut dans mon estime.

La petite plaque octogonale verte à étoiles latérales est l’un des trois types de repères apposés dans la ville entre 1880 et 1935. Ma science sur le sujet est toute neuve. Je la dois à un article lisible en ligne de la revue de l’Asssociation francophone de topographie – Revue XYZ – (merci à elle) signé Jean Allemand, “Paris et ses nivellements au cours du temps”, au sommaire du numéro 76 de 1998.

mar 24, 2025

Extension malheureuse du jaune – orange – rouge

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Il y avait eu ces essais dont j’avais ici même rendu compte en leur temps, pas vraiment convainquants néanmoins l’affaire s’était conclue et ce serait du jaune, de l’orange et du rouge.

D’abord timidement,  en étage élevé sur la gauche de la façade, le 21 septembre 2024,

grignotage confirmé le 4 octobre 2024,

avant qu’un deuxième front se dessine, sur la gauche de la façade, le 4 novembre 2024,

qui bientôt ne laisserait qu’une zone centrale intacte, le 29 novembre 2024.

Pour un temps seulement puisqu’à la mi-mars 2025,

celle-ci se voit contaminer à son  tour par une gamme chromatique toujours aussi peu convaincante. Et le chantier n’en finit pas de ne pas finir. Sur chaque panneau resté gris, ça ne ne se voit pas bien sur ma photo mais une croix bleue est grossièrement dessinée repérant probablement ceux-ci comme ne devant pas être passés au jaune – orange – rouge. Au profit de quelle teinte et qu’aurait pensé feu le recteur Jean Sarrailh de ce ripolinage ?

mar 21, 2025

Soupiraux estivaux

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Quelques trouvailles récentes au gré de mes déambulations dans la ville, pour contribuer à ma collection de soupiraux ornementés (*)

Pas de fioritures pour commencer, un point, des traits, des demi-ronds et c’est tout

on reste dans la sobriété bien cadrée

mais le naturel floral enjolivé revient au galop

parfois tout feu tout flamme

et, à l’occasion, bien disposé à l’égard de la Société du Gaz de Paris.

(*) Précédentes livraisons : la sixième, la cinquième, la quatrième, la troisième, la deuxième, la première.


juil 30, 2024

Soupiraux in progress

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Donc je continue à engranger les soupiraux ouvragés dont je n’ai pas encore rencontré les motifs au cours de mes déambulations parisiennes (*).

Il y a donc eu récemment

des volutes papillonnées

de la géométrie inflexible

de l’oeuf de Pâques bien entouré

d’intrigantes pinces

et pour finir, une fois n’est pas coutume, sortons de Paris avec ces trois croissants de Lune capturés à ….

Lunéville en toute logique.

Ajout du 2 février 2024 : on complètera avec une belle série de soupiraux en provenance du VIIIe arrondissement de Paris chez le blog ami Pendant le week-end

(*) Précédentes livraisons : la cinquième, la quatrième, la troisième, la deuxième, la première.

jan 27, 2024

Trottoirs gravés et palimpseste urbain

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De fonte en comble,  livre récent de Gilles Ortlieb, aux éditions Le temps qu’il fait, consacré aux plaques d’égout en fonte produite à Pont-à-Mousson que l’auteur a rencontrées sur les trottoirs du monde, s’achevant par quelques pages évoquant les dates de chantier de voirie gravées dans le bitume bien de chez nous m’amène à rouvrir mon dossier les concernant puisque ce calendrier décousu arrête aussi souvent mon regard.

L”ami blogueur de Pendant le week-end, Pierre Cohen-Hadria, et moi avons eu, un temps, le projet de reconstituer une année de ce calendrier éparpillé sur les trottoirs parisiens en photographiant systématiquement les dates comprises entre le 5 octobre 2015 et le 4 octobre 2016, du moins en ses jours ouvrés. Nous avons assez rapidement dû renoncer, vaincus par le rythme effréné des travaux et la superposition de leurs millésimes sous nos pas mais j ‘en retrouve néanmoins une soixantaine dans mes archives.

J’ai continué à photographier certaines des dates piétinées, m’attachant désormais à tenter de remonter le plus loin possible dans le siècle précédent. A ce jour j’atteins le 9 octobre 1992. Qui dit mieux ?

J’engrange aussi les incongruités du palimpseste

comme ce 50 octobre 2015

ou ce 90 novembre 2015.

PS Pour en revenir aux plaques d’égouts, j’en ai aussi une petite collection et j’avais évoqué ici-même celles produites par la fonderie Queruel Lorfeuvre de Flers dans l’Orne. C’était en 2009 et j’étrennais mon premier téléphone à tout faire.

août 21, 2023

Peinture à l’eau

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Etre repeint après la manif, pour en effacer toutes traces rageuses, une routine pour ce long mur.

Mais cette fois, par lassitude peut-être, le mur a été repeint sans nuance et même sur des affiches que l’on n’a pas pris soin d’arracher avant de passer le coup de pinceau cache-misère. Et les pluies de l’été finissent par avoir raison de cette négligence en portant aux yeux des passants témoignage de la couleur choisie la fois d’avant.

août 3, 2023

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