le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Sculpteur avec outils et chat dans les bras
Dans le Montparnasse monde, il y a le musée Bourdelle
musée comme je les aime, d’abord une maison, avec un jardin et un atelier
et puis des outils qui m’en rappellent d’autres,
et dans un vitrine (excusez le mauvais reflet que j’en saisis), le sculpteur, Antoine Bourdelle
grandes mains et bras pleins de son chat (de bonne composition si l’on songe au temps de pause)
7 Comments
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Bourdelle quand j’étais petit c’était le sculpteur de la grande ville venu faire le monument aux morts de la mine et de la Guerre : http://www.montceaulesmines.fr/article.php?id_article=147
J’irai visiter ce musée avec plaisir ! Penserai à vous. (On a toujours besoin d’une plus historienne que soi…) -
Et si de mon côté je passe par Montceau-les-Mines…
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un endroit que j’aimais
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Il y a le Musée de la Poste un peu plus loin, mais Bourdelle est “LE” musée du XV !
Il y a 2 ans l’affiche d’une expo temporaire “Séchas” que l’on voyait partout dans le métro montrait un splendide matou, peut-être le descendant de celui que Bourdelle câlinait ?
Depuis, la gardienne du musée a pris sa retraite et déménagé, emmenant son chat “Gong” avec elle.lien croisé…
http://tillybayardrichard.typepad.com/le_blogue_de_tilly/2008/04/le-chat-de-bour.html -
Endroit magique ; il y a une dizaine d’années, quand j’y emmenais le samedi après-midi un de mes fils suivre un atelier sculpture, une descendante de Bourdelle, très vieille dame, sa petite-fille je crois, vivait encore là.
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Il existe des sculpteurs qui sont sculptés eux-mêmes dans le marbre (ou la pierre ou la photo…). Leur oeuvre s’allie aussi à leur présence, même non touchable.
Le musée semble petit, mais ce qu’il montre est grand : jolie visite !
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Entrer chez Bourdelle, c’est s’ôter de la vue ces immeubles “modernes”, ces verrues qui entourent son antre et changer d’époque, se retrouver dans son atelier intact, gris, sombre, le parquet y est encore tout taché, on croit qu’il va pousser la porte déglinguée,apportant un de ses bustes ou qu’il vient du petit jardin à l’arrière où un fouillis de lierre et de laurier-thym cache et met en valeur ses immenses sculptures; en réalité, il vous invite à venir le saluer dans sa pièce à vivre où il mijote Dieu sait quoi, près de sa cheminée;aucune mise en scène “tendance”, en ces lieux; l’illusion d’être à des centaines de kms de Paris; des classes entières de tout-petits y ouvrent de grands yeux, ils ont de la chance, ils auront les clefs, plus tard, ils sauront ce qui est important; amitiés Anne-Marie
