le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Montparnasse monde fléché : on n’en a jamais fini
Rappel des faits (ou comme disait Télé 7 Jours dans les années 1970 : si vous avez manqué le début et les dix premières minutes du film ou de la dramatique – on n’avait pas encore inventé le téléfilm – était racontées) :
Dans la gare (toujours la même), des flèches prétendant canaliser le flux des banlieusards sont apparues ces derniers temps et, le 23 février, je leur consacrais un premier billet dans lequel je me rebellais contre cette flambée d’autoritarisme directionnel.
Une dizaine de jours plus tard leurs flèches ayant du plomb dans l’aile, dans un deuxième billet (le 4 mars pour être précise), je ne donnais pas cher de leur peau.
Au risque – dont je suis pleinement consciente – de lasser, je me vois dans l’obligation de revenir encore une fois sur le sujet. En effet, j’ai constaté aujourd’hui que les flèches initiales qui étaient
1) peu convaincantes avec leurs arrondis
2) peu solides
ont été remplacées par un modèle beaucoup plus rustique, dont l’empatement impose une emprise plus large au sol.
Dans la gare, s’ils sont obstinés, moi aussi.
Montparnasse monde est toujours aussi un livre paru l’année dernière
5 Comments
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Nous aussi, obstinons-nous à stigmatiser la “flèche attitude” des serviteurs de la Gare et de leurs injonctions imbéciles quand même elles se seraient accrues d’une emprise plus importante. Elles restent moches. Elles ne nous empêcheront ni de marcher ni d’aller où bon nous semble perdre nos pas. Qu’ils aillent donc tenter de maîtriser leurs flux, allez, je ne sais plus qui disait (en substance) que “tous les hommes ont les pieds dans la boue, certains seulement regardent les étoiles” : les plus ou moins zélés de la Gare n’en seront que pour leurs pieds…
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Le twitt était depuis longtemps arrivé qu’on annonçait seulement le train de Paris voie B. Un quidam avait eu la fâcheuse idée d’inaugurer, en pleine Beauce (où c’est ordinairement le vide qui vous fait suffoquer)la longue série de malaises du week-end. Heureusement, Philippe Annocque fut à 20h30 à La Coursive, et Julien Dray va mieux.
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@PdB merci de m’emboîter le pas : chaussons nos crampons et même les flèches empâtées feront long feu
@Denis et Philippe : j’espère que la soirée fût belle sur la coursive et que vous allez tous bien : les coeurs à gauche doivent tenir plus que jamais !
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Perso, ce qui m’a toujours étonnée, c’est que les cravates de ces messieurs ne soient pas perçues pour ce qu’elles sont : des flèches, oui, des flèches indicatrices. Peut-être parce que l’endroit que toutes ces flèches pointent, qu’elles s’étalent grassement sur un bidon pédégesque ou , plus minces, plus étroites et souvent noires, qu’elles ornent discrètement la chemise d’un humble employé, cet endroit, donc, est obstinément le même, et qu’il ne nécessiterait pas, à mon sens, une telle débauche (si j’ose dire) d’injonctions directionnelles.
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Très belle soirée Martine !
