L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

Montparnasse Monde, réminiscence 2

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Posted by ms on 1 août 2009 at 10:30

Samedi dernier, je venais de rater d’une poussière de seconde un train qui me ramènerait chez moi après être allée voir Sogni d’oro de Nanni Moretti, le temps d’attendre le suivant quinze minutes plus tard, j’ai rejoint et traversé le jardin, en pensant très fort à la tôle larmée (c’est le nom du motif finalement) et à

Voie 1 Voie 2. Butoirs repoussés par l’escalier d’accès au jardin Atlantique : huit volées de marches étroites sans alternative mécanique. Six volées inférieures en métal à motif grains de riz en quinquonce – récurrent au sol de la gare – et les deux dernières en bois rainuré, plus douces, absorbantes, comme une invitation au jardin. Escalier dans lequel on se croise peu, conformément au principe de dissuasion des rencontres. Essentiellement fréquenté, contre leur gré, par des voyageurs fourvoyés, valises balottées à leur suite, dans une gare qu’ils ne comprendront jamais : Montparnasse 1 main station– Montparnasse 2 Pasteur des TGV – Montparnasse 3 Vaugirard des diesels. Il existe un autre escalier, plus secret, pour monter au jardin.

Et qu’un jour j’irai filmer dans l’escalier secret (en essayant de trembler moins).

Chez Radio Marelle, j’en dis plus sur Montparnasse Monde, et Pierre Ménard propose un atelier d’écriture qui s’en inspire.

Filed under Montparnasse monde
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3 Comments

  • On 1 août 2009 at 10:52 gilda said

    J’aime bien l’usage de la video et sa fausse impression de grand vent.

  • On 1 août 2009 at 14:56 PhA said

    Il y a une hâte furtive, qui met le but en question.

  • On 1 août 2009 at 16:47 PdB said

    Ce qui me plaît, c’est l’Audi qu’on voit, là, après les marches (je sais bien que vous ne l’avez pas vue, même pas aperçue, grise, les paroles de Souchon “la plage de Malo Bray-Dunes…(…) Jugez ma fortune… Oh le grand air… (…) Ce passage là était vraiment bien… (…) Un air lassé de reine alanguie sur la digue un petit point parti dans l’Audi de son mari…. ah son mari”) ; ça a beau être le mois d’août (depuis peu, certes) les affaires marchent (je vais aller voir ce qui se trame du côté du 300… Et aussi le redressement de situation avant d’arriver où vous nous emmenez, et les fenêtres qui reflètent le soleil (comme des voiles hein…)

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