le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Celle à sa croisée : une et multiple
Comme moi désormais souvent scotchée à ma fenêtre sur le boulevard (j’habitais jusqu’à très récemment au bout d’une allée sans grand spectacle, ceci explique cela), mais elle réduite à sa plus simple absence d’expression, je l’ai aperçue ce jour vers 14 heures.
Quand je suis repassée vers 20 heures (j’avais fini ma journée) ma quasi voisine avait refermé sa croisée et s’était légèrement décalée vers la droite. Pourquoi ?
Elle m’a fait penser à la femme 100 têtes de Max Ernst. Le ciel avait changé lui aussi.
Additif : et ce lundi torride, à la croisée grande ouverte, elles étaient deux.
5 Comments
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Max aime passer dans le quartier et garde son sérieux imperturbable.
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Marcel Duchamp n’est pas loin, non plus que Paul Delvaux ou René Magritte (quelle brochette…!)
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On peut les y croiser, en effet
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On s’imagine dans un roman de Jean-François Vilar.
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Il y avait un film de Stanley K. qui se terminait dans cette même mansarde (ou à peu près) : haletant… (c’est pour l’été, l’adjectif) (“la baiser du tueur, “Killer’s kiss”, à ne pas confondre avec un autre, mais tellement plus formidable, “Kiss me deadly” Robert Aldrich, 1955 – belle année, je crois, hein…)
