L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

Archives for vie technologique

Papiers à en-têtes

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J’utilise le blog pour signaler une nouvelle page mise en ligne sur le site : il s’agit des papiers d’Amand de 1937, pendants de ceux de 1951 déjà numérisés. En 1951 c’était la fermeture de la boutique et la vente dispersant le matériel de sa forge de campagne ; en 1937, c’était au contraire son installation et son ouverture.

J’ai mis en ligne deux factures détaillées d’achats d’outils et équipements divers pour la forge, établies sur des papiers à belles en-têtes, des maisons Cormerais & Blu Sucesseurs à Laval, spécialiste des machines et outils de forges, et Champain, prenant en charge tous travaux mécaniques, mais aussi fournisseur d’écremeuses, barattes et tous instruments d’intérieurs de fermes, établie à Céaucé, place de l’église.

A la maison Champain est acheté en même temps “un piquet de fer pour attacher une vache” : je crois me souvenir qu’il existe une photo, que je vais rechercher, de la vache que la famille avait vendue au moment du grand déménagement. Je l’ajouterai à cette page. Ce que nous avons récemment retrouvé dans une cave, c’est le grand bol en bois avec sa cuillère assortie, qui servait à notre mère pour façonner et décorer le beurre fabriqué avec le lait de cette vache.

Sur le site aussi les mises à jour d’autres pages : échos de presse et liens sur des sites de photographes.

Ce week-end nous sauvegarderons tout cela, parce qu’hier petite frayeur avec la disparition du paysage, heureusement éphémère, du blog de L’employée aux écritures.

vue de l’intérieur de la boutique d’Amand Sonnet, comme elle était en août 2006, 20 ans après sa mort, sur laquelle on voit bien la petite brouette présente page 96 d’Atelier 62

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juil 4, 2008

Inflation galopante des mots de passe

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Je constate, depuis l’ouverture de mes succursales de toile – qui par ailleurs me procurent de grandes satisfactions – que le nombre de mots de passe dont j’ai à me souvenir à fait un sérieux bond. Les derniers venus étant beaucoup plus élaborés, entrelacs de minuscules, de majuscules et de chiffres, que ceux de mon vieux trousseau. Je suis obligée de les écrire discrètement à droite à gauche sur du papier pour être sûre de ne pas rester devant mes portes fermées.

J’en viens d’ailleurs à m’effrayer du niveau d’insécurité de mes bons vieux codes de tous les jours à 4 chiffres, ceux qui me permettent de retirer de l’argent aux distributeurs, détacher mon vélo du grillage de la gare ou récupérer mes habits dans le casier consigne de la piscine.

Et encore heureux, je n’ai pas de coffre-fort dans une niche creusée dans le mur derrière un tableau anodin.

Pour les nouveaux mots de passe, compliqués, il y a toujours la solution de cocher “se souvenir de moi” ou formule approchante, mais je m’y refuse parce que pour le coup je n’aurais plus aucune chance de les retenir jamais et de me passer à terme de mes petits papiers. Tout en m’inquiétant de la réduction comme peau de chagrin de la place libre dans nos têtes pour penser à autre chose, une fois qu’on y a casé l’outillage.

D’où peut-être l’explication de cette pub repérée hier plaquée à l’arrière des bus parisiens fête des mères dimanche 25 mai : une bonne leçon de gym pour votre cerveau et dont j’ai mis un certain temps à comprendre ce qu’elle voulait nous fourguer : il s’agissait d’un “programme complet d’entraînement cérébral”. C’est vrai que depuis le temps qu’on croûle sous les fers à repasser et les mixers, notre matière grise à sérieusement ramolli. Merci à celui qui a eu l’idée : ça va nous changer !

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mai 22, 2008

Nouveau sur le site

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Je signale la page Les papiers d’Amand dans la rubrique Atelier 62 de mon site : première mise en ligne d’archives familiales numérisées, relatives au grand saut de l’année 1951. Où l’on voit pour de vrai le contrat d’embauche à la Régie nationale des usines Renault, la radiation du registre du commerce de Flers et la liste de ce que l’ancien charron a vendu lorsqu’il a fermé sa boutique. Une belle énumération de 121 items poétiques comme

55e Une gouge, une plaine, une tarrière et un lot de mèches à M. Ragot aux Lots, Céaucé…………..370

ou

97e Un tour, huit gouges et deux compas à Chambaud à Saint-Denis-de-Villenette…………………1 100

et des lots de ferraille et des lots de boulons, on ne fait pas le détail. Je pense que je la saisirai peut-être aussi cette liste, mais je voulais d’abord la montrer telle qu’en elle-même, dactylographiée au carbone sur papier pelure orange. Agrandies, les reproductions deviennent lisibles.

Toujours à la rubrique Atelier 62, j’ai mis à jour la page Echos, en signalant les deux articles de la semaine dernière, dans des journaux aussi différents que Rouge et L’usine nouvelle, qui élargissent l’éventail.

Enfin, mais cette fois c’est le blog qui en bénéficiera, le problème de l’insertion des photographies est résolu, merci Lucas. Test avec une vue du paysage en gare d’Argentan prise du Paris-Granville ayant quitté la gare annexe  Montparnasse-Vaugirard à 8h20 samedi 10 mai. Train arrivé à l’heure à Flers, soit à 10h36, mais c’est loin d’être toujours le cas : le blog des usagers exaspérés de cette ligne en témoigne. Et d’ailleurs hier soir, voyage retour avec 20 mn de retard (panne de signalisation) et deux éléments seulement qui étaient bondés et débordaient de partout, arrivés quasi complets déjà à Flers, quand il restait à prendre encore du monde à Briouze, Argentan, Surdon, L’Aigle, Verneuil-sur-Avre et Dreux…

“Argentan, Argentan, tout le monde descend, les imbéciles et les intelligents” disait le père.

argentan

Reste à améliorer mes cadrages, c’est encore en tâtonnement toutes ces nouveautés, mais on avance…

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mai 12, 2008

Victoire de la Pentecôte

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En ce jour victorieux, à moins que ce ne soit un effet de l’Esprit Saint qui se profile (un peu embeded dans les jours fériés), je constate que le site ami des Notules dominicales de Philippe Didion est réparé, je le fais savoir et je m’en réjouis. Et je rétablis ensemble les deux liens que je n’avais pu faire dans un billet précédent pour cause de disparition de la toile de ce Perequien notoire.

Cet aléa de la vie technologique spinalienne induit chez moi, sinon un grand rebondissement, du moins un petit soubresaut, d’une discussion amorcée sur Tiers Livre ce matin dans laquelle il était question de nos usages, de lecture et autres, des ordinateurs et de l’économie -au sens vieux d’art d’administrer une maison, et pas du tout libéral, du terme – qu’il faut savoir mener du temps qu’on leur consacre.

Je m’aperçois en effet depuis près d’un mois que j’essaie de démarrer un site incluant ce coin blog, que mon temps de cerveau disponible pour lui est prélevé sur celui de la lecture (de livres) (de littérature) (éventuellement générateur d’écriture à son tour et alors on avance le réveil de deux heures dans ce cas-là). 

Et que je n’ai guère le choix, compte tenu de la coexistence de temps domestique, professionnel, physiologique (pour parler comme dans les enquêtes emplois du temps de l’INSEE) etc. dont le cours ne s’arrête pas pendant que je me débats avec iweb ou wordpress.

Les livres arrivés dans la maison ces dernières semaines n’ont pas été beaucoup ouverts, quelles que soient la convoitise et/ou la curiosité qu’ils suscitaient. N’ont subsisté que les lectures les plus proches de l’immédiatement utile, comme celle du Voyage d’une Hollandaise en France en 1819 retrouvé et publié par Me Maurice Garçon, un joli petit livre publié chez Pauvert en 1966 qui nourrira une intervention à faire en juin sur les journaux de voyage féminins du XIXe.

Alors à chaque fois, avant de m’y mettre, la question lancinante de savoir si ce que j’écris ici ou inserre (à très petite dose) sur le site apportera vraiment à la face du web quelque chose qui ne s’y trouve pas déjà sous une autre enseigne et  justifie qu’un livre reste fermé pendant ce temps-là, à côté de mon écran (ou du vôtre) ! Reste à trouver l’équilibre et la vitesse de croisière…

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mai 8, 2008

Multifonction

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Hier soir, retrouvé Lu. dans un magasin spécialisé (pour lequel je disposais d’un chèque cadeau conséquent – encore merci la belle équipe quittée en décembre dernier) pour faire l’acquisition d’une imprimante multifonction destinée à numériser un certain nombre de photos et documents que je voudrais mettre en ligne sur mon chantier de site. Affaire conclue en une heure, passée à hésiter entre deux modèles de même coût à l’achat (149 euros). Lu. qui a pris le temps de consulter un certain nombre d’essais comparatifs penche pour celle qui est la plus économique à l’emploi. Je penche pour celle qui bien que moins volumineuse (je pense à la place qui restera au chat sur mon bureau) fait en plus office de télécopieur, mais coûte beaucoup plus cher en encres à l’usage. Je me rallie finalement à son avis documenté, et écris maintenant à côté d’une sorte de tank qu’on aurait délesté de ses chenilles (le chat se tassera) mais je vais bientôt pouvoir ouvrir des pages sur le site dans la rubrique Atelier et alentours.

Et à propos de l’atelier 62 : c’est ce soir qu’Isabella Orlando en propose sa lecture à l‘Ogre à plumes. Hâte d’y être et de l’entendre. Je ne la connais pas, nous avons parlé au téléphone : elle voulait savoir si je tenais spécialement à ce que certains passages soient lus. Je lui ai répondu que c’était sa chose, cette lecture, et qu’elle fasse son montage comme elle l’entendait. Elle lira 50 minutes, après on pourra en parler. Heureuse que le texte puisse exister sans moi maintenant, que d’autres se l’approprient et, ce livre posé,  j’essaie d’avancer un peu de mon côté, ici par exemple.

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avr 25, 2008

Recherche motorisée

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Aujourd’hui « L’employée aux écritures », bien flanquée de son article défini et de ses guillemets pour ne pas se confondre ni s’égarer, s’est cherchée de par le vaste monde. Elle ne s’est croisée que deux fois sur la toile, mais en a appris de belles. D’une part, qu’en vertu d’un arrêté du 9 mai 2001 si le service administratif se compose de trois salariés : Mme la directrice (temps plein), une secrétaire en temps plein et une employée aux écritures à mi-temps,  l’employée aux écritures travaille soit de 8 heures à 12 heures, soit de 14 heures à 18 heures, une heure de moins un mercredi par quatorzaine  - j’essaierai de m’y conformer dans la mesure du possible.  D’autre part, qu’en vertu de l’avis n°80 du Conseil, en date du 13 décembre 2002 – tout aussi respectable – si plusieurs concepts se détachent : la « ménagère », « l’employée aux écritures », « la couturière », « la ménagère-ouvrière » (…) la figure idéale de l’employée aux écritures gagne en légitimité.

 Ce qui me renvoie directement à ma perplexité au moment d’accrocher ma bannière :  j’hésitais avec « La bonne ménagère » discret clin d’œil à ma chère mère perdue, toujours soucieuse que ses filles le soient. Ayant finalement opté pour “L’employée aux écritures”, plus dans mes cordes, il me reste à atteindre la légitimité de sa figure idéale…

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avr 22, 2008

Tâtonnements et déboires

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Il y aurait ici la photo du pot de pensées sur le rebord de la fenêtre de la cuisine (dont j’ai déjà parlé ailleurs). J’en avais pris plusieurs ces derniers jours et le ciel à giboulées, changeant, se prêtait à des variations de lumière intéressantes sur mes trois fleurs avec évier au premier plan et ustensiles de cuisine séchant, variables eux aussi au fil de la journée. Mais pas moyen. Dossier impossible à créer ou erreur lors de la tentative réessayer plus tard. Et le dépanneur maison qui n’est pas là et rentrera tard. Ce ne sera donc pas pour aujourd’hui ces nouvelles de mes trois pensées, mais qu’on me croie sur parole : elles prospèrent. Avec le petit pied à terre sur la toile que je viens de louer, je me sens comme une qui aurait quatre murs neufs à aménager – et c’est bien la première fois que j’emménage dans du neuf. Qu’on m’excuse si je ne sais pas encore très bien où ni comment accrocher tous mes cadres.

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avr 15, 2008

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