L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

Les livres du soir

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Posted by ms on 19 avril 2008 at 23:05

Livres de mon côté et où j’en suis avec eux. Trois piles sur deux étages d’une petite table ronde en bois de pommier récemment substituée à une vieille chaise moins pratique pour poser des livres. Ils sont empilés sans hiérarchie d’estime d’un étage à l’autre ou du dessous au dessus des piles, alors classés ici par ordre alphabétique des auteurs (et secondairement par titre pour celui qui est présent deux fois). A l’étage du bas, aussi ma paire de lunettes qui ne sert que pour lire dans mon lit ; l’autre reste le soir sur mon bureau.

  • Lise Beninca Balayer, fermer, partir, lecture récente, belle découverte, conseillé aux trois amis avec qui j’ai dîné hier soir (parmi eux ma prof de lettres de 2nde et 1ère) comme nous parlions de maisons que nous avions à vider et fermer ;  C. l’a lu aussi : à ranger
  • Pierre Bergounioux La cécité d’Homère, acheté en juin 2007 au marché de la poésie en discutant longuement avec les éditeurs, Circé à Belval dans les Vosges, à qui C. en profite pour commander L’hydre et l’ascenseur, essai sur Heiner Müller de Jean-Pierre Morel qu’il a envie de lire depuis longtemps mais qu’ils n’ont pas apporté sur leur stand ; je garde à portée de main La cécité d’Homère dont je n’ai pas encore lu toutes les conférences
  • Pierre Bergounioux La Toussaint, acheté récemment après une première lecture il y a 2 ans et demi en l’ayant emprunté à la bibliothèque municipale. Intention de le relire avant de le ranger avec les autres livres de l’auteur
  • François Bon Temps machine, acheté à la librairie bien garnie du théâtre du Rond-Point l’hiver dernier quand j’étais allée voir La mastication des morts de Patrick Kermann, dont j’avais acheté le texte en même temps. Les deux ont été lus aussitôt, Kermann est rangé, je garde encore un peu Temps machine ici
  • Geneviève Fraisse Le privilège de Simone de Beauvoir, c’est tout nouveau et l’amie Geneviève vient de me l’envoyer, lecture prochaine
  • Jean-Paul Goux Mémoires de l’enclave, reparcouru avant à la table ronde “Littérature et mémoire ouvrière” à laquelle j’ai participé au salon du livre de Limoges, à ranger
  • Yannick Haenel Cercle, offert par des amis en décembre dernier, pas lu encore
  • Gérard Haller Fini mère, livre que j’avais eu envie de lire quand il est paru l’année dernière, acheté seulement en janvier dernier après la mort de la mienne de mère, lu un peu plus tard et je ne peux pas le ranger encore
  • Christoph Meckel Un inconnu, donné par notre éditeur commun une fois que je suis allée à Cognac, C. l’a lu et l’a aimé, moi pas encore
  • Jérôme Meizoz Père et passe, éditeur commun avec celui-là aussi, mais achat : beau texte lu et apprécié par C. aussi, mais pas envie de le ranger encore
  • Henri Michaux Oeuvres complètes 1 et 2 en Pléiade achetés d’occasion, je guette le tome 3. Pour piocher n’importe quand
  • Marcel Parent Paulhan citoyen, l’auteur, père d’un ex-collègue, me l’a offert à Limoges, pas encore lu mais je sais que ça concerne Paulhan conseiller municipal de Châtenay-Malabry, ville limitrophe d’ici ; j’avais écouté l’auteur quand il était passé chez Veinstein
  • Marius Daniel Popescu La symphonie du loup absorbé la moitié le week-end dernier, je le reprendrai ce soir, une belle découverte et la lecture des premières pages m’a rappelé le choc reçu il y a longtemps à l’ouverture de Cent ans de solitude dont j’avais lu deux fois de suite le premier chapitre pour être bien sûre de ce qui m’arrivait. Impression jamais retrouvée avec ce qu’a écrit Garcia Marquez par la suite, j’espère qu’avec Popescu ça continuera
  • Sei Shonagon Notes de chevet, pour picorer comme le titre l’indique, là à cet usage depuis un an
  • Romain Verger Grande Ourse, reçu en service de presse parce qu’il était au programme des mêmes mardis littéraires que mon Atelier 62. Impressionnant et gonflé comme livre, bien aimé et je l’ai dit à la radio (découvert comme ça l’existence d’un éditeur – Quidam – à Meudon, autre ville limitrophe) ; livre à ranger
Dans une pile, entre deux de ces livres, il y a une enveloppe avec l’écriture de ma mère “photos de L. et L., 2001″, elle est vide mais je la garde précieusement : je suis devenue avare de toutes ses traces.
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