L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

Un beau samedi au Havre avec Nicolas de Staël

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Posted by ms on 18 juin 2014 at 16:25

J’aime la ville du Havre depuis ce jour d’enfance où le facteur avait déposé dans la boîte à lettres familiale une carte postale (envoyée par ?) sur laquelle une belle géométrie d’immeubles s’égayait de massifs de rosiers rouges à l’acmé de leur floraison. Un rêve de ville moderne en fleur. J’aimais déjà les villes. Je n’y suis allée que beaucoup plus tard, dans les années 1970, les roses étaient moins rouges que dans mon souvenir mais la ville bougeait, c’était sensible.

Ce dernier samedi j’y étais attirée par l’exposition qui commence juste, au musée d’art moderne André Malraux (encore dit MuMa, mais je n’aime pas trop l’appeler comme ça), des derniers paysages peints, Lumières du Nord – Lumières du Sud, entre 1952 et 1955 par Nicolas de Staël.

Un musée en heureuse harmonie de décor, côté mer comme côté ville.

Les toiles de de Staël, beaucoup de petits formats et pour la plupart extraites de collections particulières (lire Collection particulière sur un cartel me laisse toujours songeuse) sont là parfaitement montrées ; je n’en photographie que des ensembles parce que leurs résonances sont pour beaucoup dans l’émotion suscitée par ces derniers paysages peints par Nicolas de Staël. L’exposition du Havre et son pendant Staël la figure à nu qui se tient au musée Picasso d’Antibes célèbrent ensemble le centenaire de la naissance du peintre en 1914.

A la sortie du musée, pas loin la plage, en profiter puisqu’on est là,

enfin retraverser la ville et croiser son tout jeune tramway bien assorti, couleur et design, à la ville de Perret.

PS : un conseil si vous allez là-bas, ne misez pas tout comme je l’avais imprudemment fait sur la “cafétéria” du Musée qui, ce jour-là au moins, fonctionnait en fait comme un vrai restaurant, entièrement réservé qui plus est. Adieu petit en-cas et café sur place… et il n’y en pas autour.

PS bis : un autre conseil, de lecture cette fois : lire l’enfance havraise d’Emmanuel Delabranche, le livre s’appelle Une ville (13 boucles) et existe en papier et sous forme numérique aux éditions publie.net.

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1 Comment

  • On 5 juillet 2014 at 9:24 Dominique Hasselmann said

    J’aimerais retourner au Havre et voir l’expo Nicolas de Staël, dont tu donnes à voir le si bel ordonnancement : j’y étais allé en novembre 2012, et je garde le souvenir vivace de l’architecture urbaine et de l’implantation du musée, magnifique promontoire face à la mer, lieu d’espace et de lumière.

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