L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

Montparnasse monde accueillant

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Posted by ms on 2 février 2013 at 21:31

Vous voulez travailler ? Rendez-vous hall Pasteur : un bureau tout équipé, comme on dirait d’une cuisine, vous y attend et vous relie à tous les flux du monde.

Vous préférez jouer ? Rendez-vous hall Maine : un piano vous y attend. Je ne dis pas du pauvre, puisque dépourvu de bretelles le piano, tabouret enchaîné, tient bon sur ses pieds, mais l’instrument à cordes frappées s’offre néanmoins à tous. Je ne vous le montre pas en service parce qu’alors impossible de le prendre en photo sans artiste au clavier ni cercle d’auditeurs autour*.  Je vous le montre comme je l’ai croisé un soir, tristement remisé dans un coin de l’espace banlieue, je me demande si quelque voyageur ne lui avait pas emprunté son tabouret – ce qui expliquerait l’actuel enchaînement.

Les tabourets de bureau du hall Pasteur ne semblant pas cadenassés ils sont probablement taillés dans la masse. Un peu comme les pupitres adventice découverts cette semaine dans les déambulatoires haut-de-jardin de la BnF et dont je me demande bien combien ils ont coûté. Sans compter la peine qu’ils ont eu à trouver ce capitonnage écureuil du même bain que la moquette.

* Un grand principe de mes clichés du Montparnasse monde est que nulle âme qui vive n’y apparaît ou alors, accidentellement, le reflet de la preneuse d’images.

Filed under Montparnasse monde
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2 Comments

  • On 2 février 2013 at 22:54 Dominique Hasselmann said

    On peut toujours jouer du piano debout (se munir juste avant d’une paire de ciseaux) !

    Quant aux fauteuils sans doute “futuristes” de la BnF, ils ne seraient pas assortis au style musical de la gare Montparnasse : la touche n’y est pas.

  • On 6 février 2013 at 23:28 gilda said

    (sourire) J’ai pris quasiment la même photo de ces pupitres apparus, me suis fait la même réflexion, ai écrit un billet mais pour plus tard, car je l’ai trouvé trop intime – ai dû m’y asseoir le temps de recevoir un appel téléphonique qui m’a beaucoup troublée, et de les trouver fort pratique, puisqu’on pouvait facilement y noter quelque chose à la volée -. Je m’étais également posé la question de leur nouveauté : je suis capable d’être si distraite pour certaines choses parfois, qu’ils auraient pu être là depuis fort longtemps et moi m’en être aperçue seulement la semaine passée. Me voilà rassurée.

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