L’employée aux écritures, pas encore en vacances mais pas non plus bien active sur son blog bien qu’assez occupée à écrire ces temps-ci, ouvre ses carnets, pioche dedans et vous sert quelques unes de ses sornettes.
Après vérification dans mon petit Robert le terme, certes vieilli, convient : Sornette : propos frivoles et creux ; affirmations qui ne reposent sur rien. C’est bien de cela qu’il s’agit et le mot s’emploie surtout au pluriel, donc en voilà dix pour faire bonne mesure.
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Je vous sers mon élixir de mots : n’allez pas le boire au goulot.
Mon grain de folie pas plus gros qu’un grain de riz : pas vu pas pris.
La reine trouve que ses sujets ont le verbe haut.
L’ouvre-boîte boite cheville tordue : il a dérapé.
La nuit portant conseil se dépêche d’arriver à temps.
La girafe se tord le cou : beau sac de noeuds en perspective.
Qui va là ? j’y vais aussi, partageons un taxi.
La blanchisseuse de nuit et le marchand de sable se croisent à minuit.
Je dors en chien de fusil la bouche en cul de poule.
Pas besoin d’un père vitrier pour me tenir à carreau (je pourrais aussi me tenir à trèfle à quatre feuilles, à cœur d’artichaut ou à pique avec une tête au bout).
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Et je sais bien qu’il fait très chaud aujourd’hui, mais prudence, ne vous baignez pas n’importe où
