sur les pavés mouillés de la place Alphonse Laveran, Paris, Ve arrondissement
le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
sur les pavés mouillés de la place Alphonse Laveran, Paris, Ve arrondissement
Les arboriculteurs municipaux de cette ville de l’Essonne (réputée pour ses jonquilles), où je me rends régulièrement consulter des archives, s’y entendent à faire flèche de tout bois et la bonne volonté de certaines de leurs plantations, se pliant à tous leurs caprices, m’inquièterait presque.
Le peintre en herbe s’est découragé trop vite.
à l’éolienne tronquée
Celle, échevelée, qui dort, revenue de loin,
ses perles au cou sur quatre rangs c’est tout ce qui lui reste.
Et l’oiseau de paradis.
Comme nos esprits, parfois, trop souvent.
La mort
sa grande faux
et sa valise à roulettes
(pour les lames de rechange
c’est qu’elle en use à courir les rues).
Ceux qui vivaient là, rue du Château mais qui n’en avaient que le nom, du château,
rouleau après rouleau, n’ont jamais vraiment choisi.
Pas moi qui leur jetterai la première brique.
Quatre posées là, bien rangées, quatuor inconséquent, sans têtes,
guère plus de jugeote,
quatre qui s’entêtent sous ma fenêtre à attendre qu’on les apprête,
que le marché dictant sa loi les étourdisse, les éblouisse, qu’enfin vienne leur tour de servir d’appâts.