L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

Archives for Montparnasse monde

Montparnasse monde défilant

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Heure creuse, jour férié, le moment idéal pour parvenir enfin à saisir ces images auxquelles je pensais depuis un certain temps et surtout depuis le surgissement de ces arbrisseaux en pots géants venues bousculer mes théories sur l’usage des plantes vertes dans la gare.

Je profite de ce billet pour signaler que chez mélico, mes Notes de voyages avec livre du mois de mai sont postées, il s’agit de 5. des retours mises en ligne directement sous forme blog (pas de livret calaméo comme pour les précédentes). En juin, sixième et dernière note Chambre 62 (une petite échappée fiction, à moins que).

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mai 13, 2010

Montparnasse Monde 49

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Un cheveu sur la soupe : le chariot dont le port d’attache est théoriquement la gare d’Austerlitz échoué sur le terre-plein central du boulevard Raspail quand il croise celui du Montparnasse, côté Denfert-Rochereau et son lion. Tellement peu à sa place qu’on a jugé bon de l’enchaîner en le cadenassant au mobilier urbain indicateur du carrefour, signe de la conscience qu’on a eu, tout de même, que ce chariot n’était pas de ce monde-là et qu’on aurait du mal à l’y retenir. Un chariot à bagages renvoyant à d’autres destinations et à d’autres destinées et qui a plus sûrement véhiculé les malles de Monsieur de Pourceaugnac ou le cartable lourd de ses livres de l’écolier Bergounioux que le balluchon de Bécassine. A force de le voir-là, de buter dans ses roulettes pour peu que l’on soit plusieurs à traverser en même temps, libérés par le passage au vert, enfin, du même petit bonhomme, je finis par me demander si la clef de l’antivol n’a pas été perdue. Et même s’il n’a pas toute sa raison d’être ici, bonne fille, je fais dans le Montparnasse monde une place au chariot d’Austerlitz.

Celle qui déambule et vocifère se tient le plus souvent boulevard du Montparnasse. Indifféremment sur l’un ou l’autre trottoir (quand celui aux numéros impairs emporte ma préférence, pour la vitrine de la librairie Tschann à lécher au passage et la marche sans entrave permise par sa largeur – et chaque matin le soleil pile dans l’axe). Ces temps derniers, j’ai entendu les cris un matin rue Delambre et un autre jour, à midi, boulevard Saint-Michel, près de son extrêmité Port-Royal, voies adjacentes à son territoire. Elle était revenue et ses pas la portaient un peu plus loin, sur des chemins de traverse. Celle qui déambule et vocifère parfois s’absente, s’abrite du monde ; quelques semaines l’on marche sans percevoir ces récriminations. De tout ce long hiver froid, on ne l’a guère entendue. On ne saura jamais au juste ce qui la blesse : sa marche est trop rapide. Sa voix, seule, signe sa présence, elle s’entend, mais ne se distingue pas autrement des passagers du Montparnasse monde. Si vous parvenez un jour à l’en isoler, vous verrez bien : une femme comme vous et moi.

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avr 23, 2010

Montparnasse monde avec feuilles

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J’ai pensé que les toutes premières qui osaient se montrer

boulevard Edgar Quinet d’un côté

de Vaugirard de l’autre

avaient bien du courage

air de Paris : encore glacial

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mar 31, 2010

Erratum Montparnasse Monde 44

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C’était mercredi matin. J’allais prendre le TGV de 10h40 pour La Rochelle mais en descendre à Poitiers à 12h10 où je retrouverai Georges Monti du Temps qu’il fait avec qui j’étais invitée par Françoise Auboin à évoquer pour ses étudiants du master “Compétences documentaires avancées”, dans la salle des Actes du très bel hôtel Fumé, l’histoire d’écriture et d’édition d’Atelier 62. Je buvais tranquillement un café au Philéas Café (j’alterne avec le Enzo Café) – enfin pas tout à fait tranquillement parce que j’étais contrariée par l’apparition, à la terrasse du Philéas, de panneaux opaques bouchant la vue sur le parvis et  je me demandais bien pourquoi cette brimade. Je m’étais assise en signe de protestation le dos tourné à ces panneaux trouble-fête, quand tout à coup elles m’ont crevé les yeux : deux prises électriques au bas du pilier qui me faisait face. Du moins probablement deux puisque l’une était franchement visible quand l’autre seulement supposée derrière un clapet que je n’ai pas eu le coeur d’aller soulever pour confirmation. Contrairement à ce que je laissais entendre le 19 décembre 2009, il y aurait donc non pas une seule, mais deux, voire trois prises électriques dans la gare.

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mar 20, 2010

Montparnasse Monde 48

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Un matin, une porte, dont vous n’aviez jamais même simplement soupçonné l’existence, est ouverte et il vous semble devoir tout reprendre à zéro avec  la gare. Au sol, ce carrelage de couloir, unique, incompréhensible : un hapax tardif dans le Montparnasse monde qui remettrait en cause toutes vos constructions, vos échafaudages savants. Pourquoi, ici précisément, dans l’invisible, s’être soucié de disposer des carreaux et demis carreaux bleus (ces derniers formant triangles en frise) ? Pour rompre la monotonie d’un pavage blanc terne sale ? Mais le goulot conduit à une aire de service interne à laquelle accèdent des camions. L’image n’est pas nette – je n’ai plus de zoom et n’ai pas eu l’audace de m’avancer ni même de prendre le temps de faire le point -, mais à l’arrière plan, croyez-moi, un poids lourd stationne. Approvisionnant sans doute par son arrière-boutique l’un des commerces séparés par l’étrange couloir. Le camion : arrivé là comment ?

Dans la gare je furète, du verbe fureter, par tous les temps, à tous les modes et sur toutes les voies. Certaines choses m’échappent néanmoins et de plus spectaculaires, même, que la porte d’accès au fameux couloir. Pour être tout à fait honnête, je dois préciser maintenant que l’un des deux magasins achalandés par le camion n’est autre que celui de vêtements d’enfants dont j’avais signalé la disparition*. L’enseigne a en effet réouvert une succursale à côté de la parapharmacie qui lui a succédé. Et comme lors de la transformation du local en parapharmacie, je n’ai pas senti le coup venir, rien anticipé. Le tour de passe passe se joue sans que je m’en mêle. Je n’ai pas surveillé les travaux. La graphie de la marque seule a changé, l’ancien Tout compte fait en trois mots est devenu Toutcomptefait en un seul – façon adresse internet. Plus moderne. Rajeuni. Ce qui me froisse dans l’histoire, c’est le démenti cinglant infligé à mon explication rationnelle du départ des marchandes d’habits pour enfants de l’espace banlieue de la gare. La mansuétude extrême dont je fais preuve à l’égard du Montparnasse monde n’est pas forcément payée de retour. Je continuerai néanmoins.

*Voir Montparnasse monde 38

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mar 4, 2010

Montparnasse Monde 47

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Ecrivant la gare en long, en large et en traverses, je suis bien obligée d’admettre que celle-ci n’est pas symétrique, quoiqu’elle en donne au premier abord l’impression. D’un côté (arrivées) un seul angle, sensiblement droit, avec le boulevard de Vaugirard, mais de l’autre (départs) deux angles obtus – me semble-t-il – successifs, avec l’avenue du Maine puis celle du Commandant Mouchotte. Je géométrise les lieux ce glacial dimanche, dernier jour de janvier, retour de Naples via Roissy et les cars d’Air France. Stationnement le long de l’immeuble à si longue façade. Des hommes aux gilets fluo surgissent qui ouvrent la panse des cars et la vident à peine qu’ils s’immobilisent. Il me faudrait un rapporteur pour en avoir le coeur net et mesurer les angles de la gare – mais pas le petit rapporteur en plastique transparent qui rentrait dans la trousse, au moins le grand jaune en bois accroché comme l’équerre à un coin du tableau. Nantie en plus d’une chaîne d’arpenteur, et de quelqu’un qui m’aide en voulant bien tenir sa deuxième extrêmité, je pourrais aussi tenter de calculer la surface du Montparnasse monde, en oubliant pour un temps ses extensions. En attendant de disposer du matériel et du renfort humain nécessaire, la seule rapporteuse de la gare, c’est moi.

Tous ces matins, comme j’attrape mon train de banlieue au vol, par la dernière porte du dernier wagon, arrivée à Paris-Montparnasse je sors de la gare côté Pasteur, comme au temps de la pièce 2071 au dessus des voies*, et poursuis ma route au moyen du bus 91 pris à son terminus. Je constate au passage que l’environnement de l’Allée de la 2e Division Blindée (qui, je le rappelle, joint le jardin Atlantique à la place des Cinq Martyrs du Lycée Buffon) a bien changé. La chaîne TV d’info en continu qui la borde d’un côté et son vis à vis l’éditeur ont personnalisé leurs façades-verrières au moyen d’autocollants grand format. Figurant le dos de livres sur des étagères dans le cas de l’éditeur, ce qui est tout sauf original. Mais surtout, les attaches vélos/scooters/motocyclettes des gens de la comm’ ont fini par évincer la double haie de campements de misères, brics et brocs, autrefois collée aux deux façades. Je me demande ce qu’il est advenu du jeune homme qui vivait là, sa tente entourée de vieux mobilier de bureau, et recevait chaque après-midi la visite d’une très jeune femme qui venait avec un bébé dans un landau. Sa compagne et son enfant j’imagine, profitant des heures de sorties autorisées par le règlement de leur foyer. Le couple assis côte à côte, sur deux chaises désarticulées de bureaux, parlait dans une langue que je n’identifiais pas, en fumant ; souvent le bébé, dans les bras de sa mère, tétait pendant ce temps là. Dans le Montparnasse monde, pour certains, la vie n’est pas rose layette.

* Voir Montparnasse Monde 7

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fév 12, 2010

Montparnasse Monde 46

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Subrepticement, par endroit, le sol des quais se dérobe. Que l’on y marche seul l’esprit occupé de tout ce qu’il y aurait à écrire, à montrer, de cette gare, si le temps ne pressait pas tant, ou bien à deux, emportés par l’élan de la conversation, et l’on aurait tôt fait d’être entraîné par la pente insensible. Plan incliné qui incline à le suivre. Au risque de s’abstraire, par enfouissement progressif, du flux des voyageurs attentifs à atteindre au plus vite une issue praticable, continuant leur marche à niveau constant, yeux et cerveaux aimantés par l’acier des escalators. Flux cumulant par ondulations successives les vagues de voyageurs libérées porte après porte en une mécanique parfaite  - (couches de laves coulant ensemble superposées sans se recouvrir tout à fait à flanc de volcan). La pente trompe son monde : douce mais inflexible à l’extrême. Le distrait et les bavards briseront leur élan contre une entrée interdite au public, encore que dénuée de toute matérialité, juste signifiée par un panneau rond à silhouette de piéton barrée d’un trait rouge et tout le monde comprend ; souffles retenus, pas suspendus. La séparation d’avec le Montparnasse monde souterrain, ses mystères et ses affres, a beau ne s’encombrer d’aucune barrière physique, qu’Euridyce s’y égare et Orphée ne la retrouvera jamais.

Scène de gare. Sa petite valise à roulettes noire reste dressée, sans surveillance, devant le Relay face à la voie 12, le temps d’aller chercher un quotidien sportif et une barre chocolatée crantée en triangles, ce qui devrait, théoriquement, ne pas être bien long ; d’ailleurs l’insouciant file décidé, monnaies en main. Mais des deux caisses ouvertes, chacune trois, quatre clients en attente, il a choisi la plus lente. Devant lui, traînaille un paiement de livre tout venant par carte bleue d’abord muette – sa propriétaire, je l’avais entendue dire à la copine à qui elle confiait sac m’as-tu-vu et laisse terminée par une bestiole antipathique assortie : “attends je vais me chercher une connerie à lire dans le train” et j’avais pensé qu’elle n’aurait que l’embarras du choix -, suit la réclamation véhémente d’un sac concédé, de mauvaise grâce, à une hypocondriaque qui veut y ranger ses deux magazines santé, ses pastilles vichy et son flacon de gel mains antibactériens, et passe encore avant lui une excentrique brouillée avec sa droite et sa gauche, en quête du dernier numéro, un peu caché, de La quinzaine littéraire vers lequel l’homme du Relay, de sa caisse, la téléguide laborieusement. L’achat de son quotidien sportif et de son encas s’éternisant, reste à savoir si la voix féminine exaspérée de la gare aura la patience d’attendre le retour du propriétaire de la petite valise à roulettes noire laissée sans surveillance devant le Relay face à la voie 12.

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jan 23, 2010

Montparnasse Monde 45

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Parfois dans la gare les règles du jeu changent et c’est à chacun de s’en apercevoir et d’en tirer les conséquences pour ce qui le concerne. Ainsi de la soudaine matérialisation sur le sol du quai desservant les voies 10 et 11 (la voie 10 se caractérisant par une certaine polyvalence*) d’un espace que nul ne peut plus ignorer constituer la RESERVE TONNES A EAU TRANSILIENS / TER CENTRE – même lorsque aucune tonne n’y stationne. Comme ce 1er janvier 2010 en soirée (de ma banlieue morte m’attire jusqu’à Montparnasse la recherche d’un kiosque ouvert) quand me saute aux yeux l’inscription sur fond de hachures encore vierge de tout piétinement et contrastée au mieux de la palette disponible chez le sous-traitant en charge des peintures de signalétique de service. Ils sont partis du principe que ceux des Transiliens et ceux de la région Centre arriveraient à faire bon ménage sur ce bout de quai, repoussé loin au niveau des voitures de têtes, pour y stocker leurs bidons. Pour l’heure, ce jour férié ouvrant l’année, les réserves sont à sec, mais encore peu familiers du marquage, avons nous le droit d’y poser pied ? Le sol de la gare un peu comme une marelle, son enfer, son ciel.

Souvenir de gare. C’est un samedi en début d’après-midi, dans la foule qui descend de ces trains tellement pleins amenant les banlieusards faire leurs courses, ou faire semblant de, on n’en sait trop rien, ils ne repartent jamais tous ensemble comme ils arrivent à 14 heures et on ne peut donc juger de la somme des paquets qu’ils transportent dans l’autre sens. J’essaie de me faufiler, d’échapper à la lenteur qui naît du nombre et suis arrêtée par les pas d’un homme qui titube, un enfant lui tenant la main de chaque côté, bras un peu décollés du corps, une fille et un garçon, 8 à 10 ans peut-être, graves mais sereins. Le caractère erratique de leur marche dessine une clairière autour d’eux dans la foule. A leur approche, on ralentit, on s’écarte, on regarde les deux enfants, visiblement habitués à stabiliser l’homme – sans aucun doute leur père. J’ai déjà entendu parler de cette maladie qui donne à la marche tous les signes de celle propre aux états d’ivresse ; je pense que l’homme en est atteint, que le calme des enfants ne saurait s’expliquer autrement. Mais personne n’ose les interroger. Persistance de l’image du trio chancelant, dans cette sorte de halo de jour trouant la foule sombre, sûre d’elle.

* Voir Montparnasse Monde 23

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jan 2, 2010

Montparnasse Monde 44

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Dans la gare, il y a de l’électricité dans l’air, et pas seulement le vendredi soir. Mais bien peu de prises pour la capter. A dire vrai, je n’en vois même qu’une, au bas d’une colonne, hall Maine, au débouché des escalators. Prise solitaire et crasseuse, comme ses abords immédiats. Ce n’est pas beaucoup une seule prise pour une surface, un volume et un flux pareils. Et par l’effet bien connu qui retient le bras du goinfre de se saisir du dernier îlot de viande surnageant dans la sauce du plat (morceau qui regagnera la cuisine baptisé part du pauvre), personne ne l’utilise. Je n’ai jamais vu branché à la prise quelque appareil que ce soit, à l’usage du personnel de la gare ni des voyageurs. Personne n’ose. Ce ne sont pas les batteries à recharger qui manquent, pourtant, leurs sacs en sont même bardés, d’ordinateurs portables, de téléphones portables, de lecteurs MP3 et d’appareils photos numériques – sans parler des rasoirs et des sèche-cheveux – mais ils ont pris leurs précautions. Dans le Montparnasse Monde le courant passe, mais pas par la prise.

L’unique pilier prisophore de la gare, est un pilier à section carrée : un cas simple par rapport à tous ceux dressés dans les halls et – pire encore – sur les quais, dessinant au sol tout un éventail de figures géométriques connues, jusqu’au dodécagone pour le moins, et inconnues rebelles à toute esquisse de typologie. M’inquiétant de si la prise est bien reliée à la terre et si elle supporterait que l’on y branche, en cas de besoin, du gros électro-ménager (à supposer résolus les problèmes d’arrivées d’eau et de vidanges), je suis des yeux le pilier salvateur au plus profond de son enfoncement et, ce faisant, découvre que son fût passe par trois états successifs, mais toujours solides : béton lissé, béton brut et béton plaqué acier (comme on disait d’une montre ou d’une alliance qu’elle était plaquée or). La prise – un diamant vu sa rareté - est enchassée dans l’acier. La métamorphose entre le béton lisse et le béton brut, se dérobe à la vue sous une collerette griffée de piquots anti-pigeons et porteuse d’une applique lumineuse, tandis que le passage du béton brut au plaquage acier s’opère dans le plafond/plancher isolant le niveau Célio (de ma stratigraphie personnelle de la gare*) du niveau quais. Autant de subterfuges qui dispensent de parfaire les raccords.

* Voir Montparnasse Monde 17

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déc 19, 2009

Montparnasse Monde hitchcockien

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Samedi dernier, je rentrais de Saint-Ouen où j’avais parlé d’Atelier 62 à la médiathèque Persépolis dans le cadre de “La vie d’usine“, il était 20h50 et je marchais (un peu flottante comme toujours après ces rencontres) vers le quai 10 d’où partirait à 20h58 le prochain omnibus pour Rambouillet (un train nommé PORO dans la langue de gare), quand Sir Alfred himself, derrière un pilier  (à rondelles) d’un bon clin d’oeil m’a remis les idées en place et le iPhone en main. Je ne pouvais pas rater ça – et une semaine plus tard je suis toujours aussi fière de mon remake !

Et ne pas se priver de dire le plaisir inaltérable éprouvé à voir et revoir les films d’Hitchcock (mais la difficulté d’en choisir un ou deux qu’on aimerait encore plus – je risque : Vertigo et The lady vanishes) et le grand bonheur de lire et écouter (parce que les trois voix !) les entretiens Hitchcock/Truffaut subtilement traduits par Helen Scott. Enfin, arrivés là, bien évidemment poursuivre en lisant les lettres de Truffaut à Helen Scott (et tellement d’autres) dans sa Correspondance recueillie par Gilles Jacob et Claude de Givray.

Le week-end sera définitivement hitchcocko-truffaldien.

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nov 27, 2009

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