L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

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Un petit air de vacances (qui n’en étaient pas, en fait)

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Un billet aller lundi 5 juillet Paris/Ollioules Sanary, un billet retour Cannes/Paris samedi 11 et entre les deux cinq « soirées-étapes » dans des centres de vacances de bord de mer dont le programme d’activités accueillait en « tournée culturelle auteur » une rencontre/lecture Atelier 62. J’avais vécu la même expérience l’été dernier dans le Jura et en Alsace, ce qui changeait un peu la donne paysagère et météorologique et, par voie de conséquence, la réceptivité des vacanciers…On a beau parler chaque mois de juin de lectures de vacances et de livres pour la plage, quand on y est, dans ces villégiatures pieds dans l’eau, l’alliance des livres et du sable n’est plus si évidente.

Néanmoins, soir après soir, avant ou après le dîner, il se trouvait quelques estivants à qui les affichettes péalablement apposées sur les arbres du camping ou sur les panneaux à la réception des maisons familiales avaient donné envie d’en savoir un peu plus. Un mot du bref résumé du livre, un nom de lieu, de métier ou d’usine, résonnant en écho à un parcours personnel ou familial.

Alors à quelques uns on conversait autour de cette histoire partagée du milieu du XXe siècle, de ces années dites glorieuses nous ayant poussé en si grand nombre des campagnes vers les villes, leurs cités et leurs usines.

J’avais réuni en portfolios des pages imprimées de la rubrique Atelier 62 du site et des photos, qui circulaient pour illustrer et prolonger la lecture d’extraits et la discussion. Pas de wifis dans ces centres et quelle frustration quand on vit avec en permanence, de ne pas pouvoir, parlant d’un livre, rebondir sur tel ou tel site familier ayant à voir avec.

Ce tout petit cercle d’échanges que nous formions, en dépit de la belle mobilisation de certains responsables et animateurs (comme Pauline, en master pro de médiation culturelle dont le passage par ce type de structures fait partie intégrante de la formation) laisse quelques regrets – avivés par le fait que celles et ceux qui participaient prenaient aussitôt leur tour pour lire l’un des exemplaires d’Atelier 62 disponibles en principe dans la bibliothèque du centre. 

Pose des questions aussi – qu’on partagera à la rentrée entre auteurs ayant ainsi tourné – sur les circuits et les outils à mettre en oeuvre pour faire une place à la littérature dans le sac de plage, au Livre de sable ou à un autre. 

juil 12, 2009

Troisième voyage à Cognac (et retour en pays mellois)

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La première fois que je suis allée voir Le temps qu’il fait à Cognac, à l’automne 2007, c’était pour faire connaissance et reporter les premières épreuves corrigées d’Atelier 62 (et j’en revenais ayant appris magistralement de Georges Monti que les virgules, quoi qu’on fasse, vont par deux). La deuxième fois, en janvier 2008 j’y étais allée pour préparer l’envoi du service de presse du livre (mais nous étions tristes ensemble, Georges, Marie Claude Rossard et moi, parce que le lendemain je portais ma mère en terre).

La troisième fois, jeudi dernier, j’étais invitée par Le texte libre, librairie associative bien engagée, pour y parler du livre – qui cette fois encore suscitera facilement les paroles des uns et des autres, et les croisements d’itinéraires. Et la règle qui veut qu’à chaque rencontre un fils ou une fille de forgeron soit présent est une fois de plus respectée : je n’aurais jamais imaginé que nous étions aussi nombreux.

Arrivée à Cognac, flânerie à pied avec Marie Claude de la gare à l’ancien chais qu’occupe la maison d’édition où nous nous arrêtons avant de rejoindre la librairie. Le temps d’une discussion sur les écritures en cours, ce qui les porte et les supporte, les manuscrits empilés, et de faire une petite provision de livres à rapporter. Deux tous récents, Zozo chômeur éperdu de Bertrand Redonnet et A l’immortelle Bien-aimée de Virginie Reisz, deux plus anciens, Couteau suisse de Denis Montebello et Ouailles de Jean-Loup Trassard. De Trassard je rapporte aussi le très beau petit Coutumes incertaines, avec photographies, hors commerce. Avec Marie Claude, nous nous faisons la réflexion que Montebello, Redonnet et moi figurons à la fois au catalogue du Temps qu’il fait et à celui de Publie.net et que c’est une heureuse interférence.

Après une nuit dans le très beau moulin de Prézier – je m’y sens un peu en vacances – direction les Deux-Sèvres, pour une lecture apéritive d’extraits d’Atelier 62 sur fond d’outillage en provenance de la boutique paternelle, remis en état et en service pour certains à Verrines-sous-Celles dans l’entreprise Poget. Il y a même semble-t-il dans l’équipe des vocations rentrées de forgerons qui se sont révélées à l’occasion de l’arrivée des machines et outils.

Lecture de l’atelier in situ faite, déjeuner quelques kilomètres plus loin au très ambiant Café du Boulevard à Melle, petite ville retrouvée avec plaisir et dans laquelle je me demande toujours comment la densité en habitants sympathiques peut être aussi élevée.

En chemin, arrêt églises romanes à Aulnay et Verrines, entourées l’une comme l’autre de magnifiques cimetières, et retour TGV par Saint-Maixent (pas de changement contrairement à l’aller, donc pas de café Au buffet de la gare d’Angoulême, lieu mythique : j’y retournerai.)

juin 17, 2009

Dernières nouvelles des bibliothèques d’Alsace

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Trois jours en Alsace, à l’invitation de l’IRCOS (Institut régional de culture ouvrière et de service – elle y tient, à juste titre, au développé du sigle, Denise Stodel qui avait tout parfaitement organisé, merci à elle), pour y parler d’Atelier 62 dans le cadre du prix littéraire inter-CE auquel les forgerons participent.

Trois jours de rencontres dans des bibliothèques qui avaient toutes la particularité d’être installées dans des locaux industriels réhabilités et se prêtaient donc particulièrement bien à la lecture de ce livre et à nos échanges.

 

 

Jeudi 4, c’était à Mulhouse, dans la bibliothèque universitaire de la Fonderie, implantée avec d’autres équipements universitaires et culturels dans un ancien bâtiment très impressionnant de la SACM (Société alsacienne de constructions mécaniques). Des lecteurs qui ont autrefois travaillé sur le site sont venus nous expliquer, pleins d’émotion, ce qu’ils y fabriquaient et à quel endroit précisément.

 

 

A Colmar, le lendemain, changement d’univers : la bibliothèque universitaire du Grillenbreit est installée dans l’ancienne usine textile Bergas Kiener et autour de sa cheminée. Les forgerons de Billancourt sont là chaleureusement accueillis, et pas seulement parce qu’on s’assoit autour de la cheminée, par Annie Schaller, responsable du SCD de l’université de Haute-Alsace et son équipe. 

 

 

Enfin samedi 6, c’est à la médiathèque André Malraux, qui occupe elle un bâtiment de l’ancien armement Seegmuller sur le port rhénan, que j’intervenais, après une visite des lieux guidée par l’enthousiaste équipe patrimoniale. Equipe avec laquelle nous sommes probablement appelées à nous revoir.

 

 

Trois réhabilitations de locaux industriels en bibliothèques, également soucieuses de porter et partager avec leurs publics la mémoire et la parole ouvrière de leurs origines, sans hésiter même à l’écrire en toutes lettres sur leurs murs.

 

juin 11, 2009

La Rochelle (aux lions, aux fraises et aux échafaudages)

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De retour à La Rochelle, où le CREDES et la médiathèque accueillaient hier soir Atelier 62 – soirée calme : la fête des voisins par temps clair, comme dirait Philippe Annocque,  semble être pour les livres et leurs auteurs une concurrence aussi rude qu’un événement rugbystique mondial ou l’arrivée du beaujolais nouveau, rivalités éprouvées par les forgerons l’année dernière – j’ai remis avec le plus grand plaisir mes pas dans ceux d’octobre dernier, quand j’avais embarqué Quai des lettres avec Denis Montebello.

Mais un endroit où je n’étais pas allée à l’automne, c’est le Café de la Paix, que je ne connaissais pas, n’ayant jamais lu Georges Simenon (je sais bien que j’ai tort) et que j’ai découvert ce matin, dans toute sa dimension historique, littéraire et décorative.

J’y ai pris  quelques photos, spécifiquement dédiées à l’ami PdB, parce que dans ce café il y a des lions, là où on ne les attend pas forcément, dans les toilettes, et que PdB collectionne les lions. D’abord je n’ai vu que le décor de la chasse d’eau, qui a lui seul méritait déjà tout mon respect.

 

Mais, cherchant à le photographier sous son meilleur angle, il m’est apparu qu’un lion était couché sous la cuvette et que le reste de la horde dormait sous les lavabos.

Sortant de là, je suis allée faire un tour au marché, dont j’ai retrouvé le chemin en suivant un couple de paniers fusionnels – déroutants sur la fin parce qu’ils sont passés par le bureau de poste -

mais guidée par le parfum délicieux du plus bel étalage de fraises (maras des bois) jamais vu, j’y suis tout de même arrivée.

Retour à la gare provisions faites de sel, de miel, de pommes de terre et de chocolats, déplorant la fragilité des fraises et bien curieuse de savoir où en étaient les prouesses des échafaudeurs locaux. Arrivée hier depuis Niort en voiture, je n’avais pas eu l’occasion de revoir les magnifiques échafaudages de la verrière de la gare qui m’avait tellement impressionnée lors de mon précédent passage.

 

Je n’ai pas été déçue. Ils sont toujours là et les travaux avancent.

mai 27, 2009

Promenades avec forgerons : Lorient (flashback)

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Les 19 et 20 novembre derniers, j’étais invitée à Lorient par la médiathèque et l’ACEVA inter-CE du Morbihan : Atelier 62 fait partie des 10 titres sélectionnés pour le prix littéraire inter-CE 2009.

La venue des forgerons à Lorient avait été magnifiquement préparée (merci tout le monde), puisqu’à la médiathèque étaient exposées certaines des photos faites à Billancourt, juste avant la démolition de l’usine, par Antoine Stéphani en 2003, photos cause d’un grand émoi quand je les avais vues pour la première fois “grandeur nature” dans le hall du théâtre 71 à Malakoff en novembre 2005.  Ce sont aussi celles qui étaient parues, accompagnées d’un texte de François Bon, sous le titre Billancourt, aux éditions Cercle d’art en 2004. Un grand beau livre noir, carré, comme les photos.

La médiathèque, qui avait réalisé de très belles affiches avec une photo d’Antoine Stéphani (photo reproduite ci-dessus en couverture de la petite bibliographie éditée à l’occasion) vient de mettre en ligne sur son blog l’enregistrement audio de la rencontre autour d’Atelier 62 le 19 au soir, on peut l’écouter ici.

Le lendemain matin, j’étais reçue par le Comité d’entreprise de la DCN, l’accueil et la visite furent des plus sympathiques, même si sans prises de sons ni d’images (sauf celle ci-dessous !) : on est discret dans la construction navale.

déc 9, 2008

L’hôtel s’appelait Astrid, finalement

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Déposée tard dans la nuit, je n’avais même pas lu son nom. L’homme de la réception parlait de littérature norvégienne, d’un auteur qu’il venait d’écouter et du titre de son livre qui était mal traduit, que c’était pudeur et non pas honte, ce mot. Le jour, le gardien de nuit enseignait le norvégien, mais combien, dans cette ville, pouvait-il avoir d’élèves ?

La gare, face à ma fenêtre, j’avais complètement oublié son style, longtemps que je n’y étais pas passée ; les dernières fois remontant aux années 1980, quand il m’arrivait d’aller au musée de l’éducation, dans sa maison d’exposition, rue Eau-de-Robec, ou dans ses réserves à Mont-Saint-Aignan. Pas depuis, je ne crois pas.

Dans le train venant de Paris hier au soir, ou y retournant ce matin, presque que des hommes à comuter, et je me suis demandée si un déséquilibre aussi accentué (que je n’imaginais pas, mais logique à certains égards) se retrouvait sur d’autres trajets de durée équivalente, environ une heure, entre lieu de résidence provincial et travail dans la capitale.

La chambre d’hôtel était étonnamment triangulaire.

J’ai pensé, comme à chaque fois, au film Les rendez-vous d’Anna, de Chantal Akerman, l’histoire de cette cinéaste qui promène son film, et les situations d’attente – arriver attendue et puis attendre soi-même de partir ailleurs – qui s’enchaînent de ville en ville. Les connaître depuis peu. Comprendre mieux Anna et ce qu’elle attend.

oct 22, 2008

Promenades avec forgerons : La Rochelle

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En gare de La Rochelle, sur le départ cette fois, pendant que je refais quelques photos des échafaudages – l’effet de surprise passé, ils m’impressionnent autant qu’hier – on annonce l’arrivée d’un train en provenance de Quimper et je me dis que j’aurais presque pu enchaîner directement, ce que je ne soupçonnais pas, n’ayant pas encore intégré toutes les ressources du réseau ferré de France (même si je pourrai, qui sait, un jour troquer ma carte escapade contre celle de grande voyageuse).

A La Rochelle, j’étais invitée par Quai des lettres, une association dont Denis et Martine Montebello sont activement parties prenantes. L’affaire s’était conclue au mois d’août, de passage à Saint-Romans-lès-Melle.

Je passe d’abord, à deux pas de l’hôtel, saluer Stéphane, dans sa librairie Les saisons, soutien de la première heure au livre qui m’amène, et puis je retrouve Denis qui, à une terrasse sur le vieux port, me raconte son tout récent voyage en Pologne, chez l’ami Bertrand, et un vol retour qu’il n’est pas près d’oublier. Ballade dans les rues de la vieille ville, dîner avec quelques piliers de Quai des lettres, à deux pas de la Coursive, théâtre installé dans l’ancien marché aux poissons, où la rencontre/lecture a lieu.

Les questions de Denis sur Atelier 62 tranchent assez sur celles qui m’ont été posées jusqu’à présent. C’est un fameux capteur et décortiqueur de mots qui sait les ressorts, les emboîtements – et déboîtements – à l’œuvre dans ce qui s’aligne, avec et contre notre gré. Nous nous partageons les lectures d’extraits et la discussion qui suit, si elle revient sur l’écriture, s’ouvre aussi à la vie d’usine – et à la technologie des machines à coudre à pédales, dont je ne suis pas spécialiste, contrairement à ce que certains croyaient…

Le Quai des lettres c’est aussi une revue et dans le prochain numéro, parution en novembre je crois, il y aura un petit texte que je suis très heureuse d’y voir publier (c’est la première fois qu’une revue littéraire me demande quelque chose !).

Au matin, petit tour au marché, sur le conseil de Denis que je croise quand j’en reviens alors qu’il y va et, continuant mon chemin vers la gare, arrêt dans « le boudoir des créatrices » boutique pleine de merveilles longuement contemplées la veille et où je craque cette fois (textes et textiles, comme on disait hier soir… et mon anniversaire approche à grands pas).

Les quelques images ci-dessous (la première : vue depuis la fenêtre de ma chambre d’hôtel) prouveront qu’à La Rochelle je n’ai pas été sensible qu’aux échafaudages… J’envoie aussi, directement à leurs destinataires, des fenêtres pour Anne et des murs et enseignes peints pour le neveu qui en fait blog.

oct 16, 2008

Promenades avec forgerons : Quimper

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Le week-end dernier, c’était à Quimper sous grand soleil, à l’invitation du libraire Jean-Michel Blanc et de l’association Grain de poivre, en compagnie d’une vingtaine d’autres auteurs réunis pour lire leurs textes et en parler pendant deux jours dans le théâtre de Cornouaille pour la quatrième édition de « Les auteurs battent le pavé ». C’était sympathique, sans façons, remarquablement animé par Christelle et Yves qui avaient préparé avec soin leurs dialogues avec les invités. Merci à eux tous.

Quimper c’était l’occasion de retrouver, après s’être croisés déjà à Privas et à la fête de l’Huma, Patrick Raynal et sa Lettre à ma grand-mère, une femme d’exception, résistante, déportée à Ravensbrück et qui en revient, elle épouse de général et catholique inoxydable, tentée par le communisme et fidèle à vie à ses compagnes d’enfer venues de ce bord-là, Marie-Claude Vaillant-Couturier et Germaine Tillon notamment. Patrick Raynal publie son récit inédit de son arrestation et de sa déportation, en l’éclairant d’émouvants portraits de famille et d’enfance, toutes fêlures dites ; c’est courageux et poignant.

Mais c’était aussi l’occasion de mettre un visage sur la couverture (jaune-orangé Verdier) d’un livre qui voisinait souvent, sans image, avec le marcheur de l’atelier 62 sur les tables de librairie au printemps : Pierre Silvain accompagnait son Julien Letrouvé colporteur. Rencontre aussi avec Louis Aminot, Brestois pur jus, orphelin de mère à 12 ans, conduit à 14 par son père  à l’Arsenal pour y devenir apprenti, il apprendra là métier et militantisme. Un parcours dont il raconte les débuts dans Zef ou l’enfance infinie. Petit regret de n’avoir pu rencontrer Julie Lambilliotte, annoncée, mais dont l’enceintitude avancée rendait périlleuse l’excursion bretonne.

Trois plasticiens exposaient dans le théâtre et parmi eux le Quimpérois Jean-Yves Pennec dont j’ai découvert et bien aimé le travail. Récupérateur de cageots de fins de marchés (ce qui lui confère une certaine parenté avec les glaneurs d’Agnès Varda), il en utilise savamment les traces écrites et imagées en grandes compositions pleines de sens sur bois léger de peuplier, découpé, collé, mots et images décuplés. Belle surprise dans le catalogue qu’il m’offre de trois de ces expostions récentes 10 ans de cageot : peine légère : un texte de Pierre Bergounioux écrit pour lui… (et quelques pages plus loin un autre de Charles Juliet). Me revient l’image, écrivant ceci (dans le TGV retour de La Rochelle) de Michon entouré de ses cageots à livres sur la couverture du Roi vient quand il veut. Comme quoi littérature et cageots sont faits pour s’entendre.

Riches discussions « in » et « off », avec les membres de l’association, des lecteurs, des bibliothécaires et les libraires invitants, comme la jeune Amélie qui apprend le métier, trois semaines sur le tas à Quimper pour une en classe à Laval, mais qui, à 24 ans, a déjà fait mille autres métiers, de disc-jockey à vendeuse dans tous les rayons possibles de Casino, en passant par une incursion dans la restauration, et qui trouve encore le temps d’apprendre à lire, écrire, compter à ceux qui ne savent pas ou plus, de dessiner, d’écrire, de chanter… Une pêche terrible Amélie !

Mes photos de Quimper, fort belle ville pourtant, sont floues, dommage, je vous aurai montré la superbe médiathèque qui vient d’ouvrir dans l’ancien couvent des ursulines, juste en face du théâtre, et qui est même ouverte le dimanche après-midi, qu’on se le dise.

 

oct 15, 2008

Ce qu’on voit en descendant du train à La Rochelle

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A peine à quai, L’employée aux écritures, qui s’y connaît en échafaudages de châteaux au delà des Pyrénées et autres tirages de plans sur la comète, tient à rendre publiquement hommage au travail des échafaudeurs de la gare de La Rochelle : leurs assemblages, à eux, tiennent debout.

 

 

oct 14, 2008

Manosque, apéro littéraire

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C’était dimanche à 11 heures, place Marcel Pagnol et le soleil voulait bien être avec nous – ce qui n’a pas toujours été le cas au cours de ces Correspondances littéraires et j’en avais fait tout spécialement les frais l’avant-veille sur la place de l’Hôtel de Ville lors d’une conversation foudroyante et bien arrosée avec Pascal Jourdana…

Autour de la place Marcel Pagnol, certaines enseignes (je vous les montre) créaient une connivence sympathique avec le livre dont Claudine, Jean-Louis, Marie-France et Micheline lecteurs assidus de la médiathèque et membres du Comité de lecture de Manosque, avaient souhaité présenter leur lecture.

Avec l’aide de Raphaël, comédien, ils avaient préparé un montage extrêmement ciselé d’extraits d’Atelier 62, rentrant de front dans le texte et l’usine par l’énumération des métiers, mettant en valeur dans une heureuse polyphonie les listes, mais puisant aussi au registre de l’intime les silhouettes esquissées du forgeron et de la couturière ainsi que quelques instantanés de vie familiale. 

Quand il m’arrive à moi de lire à haute voix des passages du livre – ce que je fais de plus en plus volontiers – je m’aventure assez peu hors de l’usine et hier j’entendais donc grâce à eux pour la première fois l’évocation des bâtiments de briques roses ou ma fascination pour les jupons bouffants des jours de noce…

Merci à eux tous pour cette vie ajoutée aux mots et l’émotion partagée, et merci à Nathanaële et Sylvie, de la médiathèque, organisatrices de ces apéros littéraires mêlant harmonieusement lectures, discussions et dégustations.

 

PS pour Anne : fenêtre disponible pour ajout à collection…

sept 29, 2008

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